28 juil. 2015

Archives personnelles: le bordel, quoi!

Quand on écrit, on accumule des bouts de papier. Partout. Et des cahiers, à demi remplis, de plein d'extraits d'histoires embryonnaires différentes.

Et aussi des listes. De livres à lire, de choses à travailler.

Et des notes prises pendant des tables-rondes de congrès. Plus très compréhensibles (je n'ai d'ailleurs toujours pas fini de retranscrire mes notes d'Anticipation 2009).

Et puis il y a les textes eux-mêmes, en huit versions, et la documentation sur les textes (le monde, les persos, etc), annotée et gribouillée et corrigée.

Brrrrrref.
De temps à autres, il me vient l'idée folle d'organiser le tout. Mais ça implique de retaper/découper-uniformiser/ordonner un tas de papiers et la tâche me submerge vite. Puis je me dis: à quoi bon? Vais-je vraiment consulter tout ça de nouveau? Ça fait un peu bizarre de conserver des archives de soi-même. Qui va consulter ça? Un futur biographe (prétentieux, non?).

Aaaaaanyway. Vous gardez quoi? Comment? Et vous jetez quoi?


Oui, parce que le contrecoup, c'est de se dire qu'on a juste à tout jeter.

Et côté archives électroniques? Les version 1, 2, 3, 3a, 3b etc?

20 juil. 2015

Objectif de vacances accompli (devinez lequel)

Les vacances:

Ce moment de l'année où on noircit une page complète de projets à terminer-avancer-débuter comme si les journées allaient avoir 42h, qu'on n'aurait plus à faire les repas ou la vaisselle et que la fatigue d'une année de malade (une autre), n'allait pas nous tomber dessus.

Je plaide coupable (je plaide coupable de cette mauvaise habitude à TOUTES les fins de semaine!). Mais cette année, j'y suis allée modérément. J'avais deux objectifs de vacances: un primordial, l'autre avec une date buttoir.

Le premier a été accompli en une journée (c'est fou ce qu'on peut faire pendant une journée sans être dérangée ni avoir à s'occuper de personne!): j'ai terminé la correction de mon roman. Pis en plus, le lendemain, je l'ai envoyé. Voilà.

Depuis, je relaxe. Ce que je fais rarement. J'ai écouté trop de télé, j'ai visité la grande bibliothèque, j'ai vu des gens (sisi, à plusieurs reprises en plus, mon quota est atteint d'ici la fin de l'année (mais j'en connais qui ne me laisseront pas en paix si facilement)).

Et je finirai le deuxième objectif demain ou mercredi.

Pour le reste des objectifs non-atteints, bah.
Les vacances, c'est aussi "Nouvel An  prise 2" pour moi. Je (re)prends mes résolutions -elles ont besoin d'une petite révision avec, peut-être, une réflexion plus poussée sur mon organisation. Je reprends le blogue. Je lis - pas assez vite pour rattraper mon retard. Je déprime un peu aussi, mais ça, fallait s'y attendre. Rien de grave. Que la mélancolie habituelle qui a soudain le temps de s'installer.

Ok, j'ai vraiment besoin de réfléchir à mon organisation quotidienne. De me recentrer sur les points importants (ah, faudrait que je les définisse en premier, hein?).

Ouin, les vacances, c'est vraiment le 1er janvier du campeur.

On s'en fout: j'ai fini/soumis mon roman. Ha!

Je fais quoi maintenant?