6 oct. 2014

Comment créer sa bulle

Mon lieu d'écriture, c'est mon petit bureau, installé entre le divan du salon et le bureau de mon chum. J'ai la télé  - pas si souvent allumée, tout de même, mais la saison de hockey recommence sous peu et le mari joue quand même régulièrement à des jeux vidéos - dans mon angle mort visuel gauche, mais en plein dans la direction de mon oreille. Et j'ai un garçon de trois ans. Qui joue, qui court, qui saute, qui chante, crie, parle, cogne ses jouets, les échappe.

Et les deux enfants - le grand et le petit - demandent mon attention aux 30 secondes.

Donc, créer une bulle un peu isolée est plutôt difficile, et il y a des heures où il faut oublier ça. Cependant, les écouteurs sur les oreilles, c'est magique. Ne serait-ce que parce que tu peux laisser les cris durer un peu plus longtemps avant d'y répondre sans trop culpabiliser. 

J'avais oublié à quel point ça aidait, de s'isoler dans un nuage de musique pour écrire. En grande anxieuse débile que je suis, ça me prend vingt minutes décider qu'est-ce que je mets, mais j'ai récemment résolu le problème grâce à quelques sites qui suggèrent des playlists d'usagers. Et je découvre plein de nouvelle musique.

De préférence, par contre, je vais vers la musique instrumentale. Sinon, je suis trop distraite par les mots. Pour vraiment me concentrer, j'aime bien le baroque, avec son apparent mouvement perpétuel.

Bon, la musique ne m'immunise pas contre notre némésis à tous (le vile internet), mais ça...

Écoutez-vous des styles en particulier? Est-ce différent selon le stade d'écriture auquel vous êtes rendu?

3 commentaires:

  1. Pour écrire, j'utilise principalement la grande musique symphonique, des trames sonores de film que je n'ai jamais vu ou de jeux vidéos auxquels je n'ai jamais joué (pour éviter d'avoir des images-parasites en tête) et les pièces épiques du genre Audiomachine.

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    1. C'est bon ça, d'éviter les trames sonores de choses qu'on a vues. C'est vrai qu'il y a, sinon des images associées, du moins des émotions qui nous reviennent. Même avec certaines oeuvres classiques, je décroche de ce que je fais et je me laisse emporter. Ce qui est drôle, c'est qu'en concert, c'est l'inverse qui m'arrive. J'écoute et, tout d'un coup, je dérape sur une suite d'idées pas rapport.

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  2. J'écoute différents styles, souvent en rapport avec ce que j'écris : du jazz, du métal ou des trames sonores de films pour du policier, de l'instrumental sombre pour le fantastique, plus joyeux pour la fantasy. Mais passé la deuxième toune, je n'entends plus vraiment, prise dans ma bulle, alors au fond peu importe! lol!

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