À mon retour de vacances, j'étais pleine de motivation pour écrire.
Le retour au quotidien a un peu dégonflé mon enthousiasme et je dois avouer un de mes grands défauts: il m'est plus facile de ne pas écrire que d'écrire. Je suis une peureuse, une lopette de la plus grande espèce. Les idées ne me manquent pas, mais j'ai peur de les suivre, de jusqu'où elles pourraient m'emmener. Imaginez si elles me guidaient dans un cul-de-sac! Tout ce temps perdu (ici, on pourrait argumenter que le temps passé sur un texte qu'on ne publiera pas n'est pas automatiquement perdu: on travailler notre écriture, notre vocabulaire, notre sens de la structure, de la narration, on a aiguisé notre auto-critique...). L'ironie dans tout cela c'est que, avec tout ce temps passé à ne pas écrire par peur de perdre du temps ou de me faire avoir par une histoire, j'aurais sûrement réussi à écrire des textes publiables de temps à autre!
À vous dont je vois les publications et les textes achevés défiler, je vous admire (et vous envie, quand même un peu).
Je dois dire, à ma défense, que dans mon combat perpétuel, je gagne de plus en plus souvent. J'ai écrit beaucoup plus cette année que lors de n'importe quelle année précédente (et j'ai un bébé d'un an!). Le défi, désormais, est de ne pas pleurer sur ces années perdues, de ne pas jalouser stérilement ces auteurs plus jeunes qui ont déjà une feuille de route plus importante que la mienne. Je dois accepter mon rythme personnel d'écriture.
Et me donner un bon coup de fouet de temps à autre, non mais, ça va faire la procrastination aux milles excuses.
Bon, va pour le billet introspectif, j'espère ne pas m'être trop apitoyée sur mon sort parce que ça non plus, ça n'aide pas.
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