Cela fait un bout que je veux écrire ce billet et, depuis la première idée, ma perception s'est transformée. Le billet de Geneviève Blouin sur la multiplication des projets m'y a fait repenser.
Je publie peu. J'écris lentement et, surtout, je termine peu de projets. C'est plus facile de se lancer dans un nouveau premier jet que de plancher sur une correction. Je suis aussi une personnalité étrange: il me faut un mode d'emploi. Je ne suis pas très fonceuse, alors si je ne connais pas les règles de fonctionnement, je n'ose pas. Donc, je n'avais jamais recherché les mille et une méthodes de se faire publier. Je n'avais jamais découvert les appels de textes. Je les ai découverts il y a quelques années, sans savoir qui cela concernait. Et puis, par hasard, puis par recherche, j'en ai trouvé quelques uns.
Mais voilà, c'est bien beau un appel de texte, mais rappelons-nous que j'écris lentement. Ils ne sortent pas un an d'avances, ces appels! C'est bon pour le moral, pour un petit coup de pied au derrière, mais au bout du compte, pour le moment, ils constituent une distraction du Projet Principal.
Je suis tentée, vraiment. Le dernier que j'ai essayé terminait à la fin d'octobre. Je n'ai pas réussi à achever mon histoire pour la date buttoir. J'ai perdu deux mois. Bon, pas tout-à-fait perdu, j'ai quand même un premier jet, mais il n'est pas soumettable.
J'aimerais un jour devenir prolifique et envoyer des nouvelles à ces appels de textes, mais pour l'instant, je me concentre sur le Projet. Il doit finir! Y'en a marre! Après, je verrai comment je réussis à combiner les deux, soit un projet de longue haleine et des nouvelles. Je trouve un peu plate d'attendre d'être à la fin d'un long projet pour essayer quoique ce soit dans le domaine du court. Comment gère-t-on deux histoires menées de front?
J'écris un peu plus vite en ce moment. Peut-être qu'à la fin du Projet, un nouveau mode opératoire serait envisageable.
Ah, les appels de texte... Pendant longtemps, ça m'a servi de coup de pied pour me forcer à tenir les délais, mais j'suis d'accord avec toi : des fois, ça adonne juste pas avec notre rythme d'écriture personnel!
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