Au milieu du mois de mars, un certain mardi, j'ai terminé le dixième chapitre de mon interminable roman, comblée de bonheur malgré le constat qu'il me faut un onzième chapitre.
Quelques jours plus tard, je couche sur papier le plan du onzième chapitre. Et là commence le blocage. Je n'arrive pas à débuter ce foutu chapitre, figée devant mon écran avec ce regard de poisson mort. Dans ces moments-là, je suis trop facilement détournée de ma tâche par le vil internet et son puits sans fond de fanfiction (oui, j'avoue ici mon vice honteux). Alors je décide d'opter pour le plan ultime de désembourbage: je sors le carnet papier, les stylos et les crayons de plomb (parce que mes stylos sont tous en fin de vie). Ça démarre malgré un début insatisfaisant, parce que j'ai toujours l'excuse de me dire que je vais revoir le tout lorsque je retaperai à l'ordinateur. (Et ici, je souligne que le retapage n'est jamais aussi rapide que ce que j'évalue, à CHAQUE fois, parce que je ne suis pas capable de retranscrire en automate, sans corriger et faire une première lecture critique).
Une dizaine de pages manuscrites plus tard (et le décès de deux stylos), je me dis que je suis prête pour la retranscription. Et je bloque. En début de chapitre, ce que j'avais repoussé pour pouvoir poursuivre l'écriture.
Finalement, je comprends: ce bout de début dont je ne sais que faire, que je ne sais pas comment écrire, il n'est pas à sa place! Je l'écris en espèce de flashback raté et c'est moche. Parce qu'il devrait être en fin de chapitre 10.
Aaaah, il n'était pas fini, le mozusse! (je sors les gros jurons là).
Ben c'est fait, là, pour de vrai, il est fini!
Et j'ai pu me lancer sereinement dans mon chapitre 11. Le dernier j'espère.
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