Le roman dont je fais en ce moment la relecture (mon second roman complété, mais je passerai sous silence ma première "œuvre") a pris sa source dans une nouvelle que j'avais écrite il y a (très) longtemps pour le prix Solaris. Je la pensais complète, avec sa vingtaine de pages, mais on m'a encouragée à ne pas laisser mes lecteurs en plan et à poursuivre ce début d'histoire.
Quand j'ai participé à mon premier atelier d'écriture, la nouvelle avait grossi pour contenir désormais quatre chapitres. J'en étais bien contente et satisfaite. Cependant, même réaction de mes collègues d'atelier que pour la nouvelle: ça ne pouvait se terminer ainsi!!! L'histoire n'était pas finie!
J'ai donc rédigé un cinquième chapitre, après quoi j'ai eu la confirmation que je ne pouvais m'en sortir en-dessous d'un roman.
Grande entrée en matière pour dire que j'avais déjà révisé les quatre premiers chapitres quelques fois et le tout était assez cohérent. Bon, il y avait quelques éléments mentionnés plus loin dont je me souvenais qu'ils valaient la peine d'être plantés en amont, mais pas trop.
Par contre, quand j'ai commencé à relire le chapitre 5, les choses se sont gâtées. J'étais en plein territoire de transition, quittant l'idée d'une novelette pour plonger dans le roman. La destination encore floue, l'écriture est empêtrée, incertaine. Soudain, tous ces personnages apparus au chapitre 4, auxquels je n'avais pas donné de nom parce que, pour une si brève présence, je n'en voyais pas l'utilité (on pourrait déjà débattre de se raisonnement), sont devenus des êtres flottants, qu'il fallait présenter. Et là, présenter des personnages deux jours après leur apparition, je peux vous dire que ça fait bizarre. En plus, le début du chapitre redouble la fin du précédent.
Soyez rassurés, par après, j'ai pris un rythme de croisière et le texte coule mieux. Ce chapitre-là par contre....
Je vous garantie que ce chapitre de transition à lui seul demande beaucoup de travail!
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