Vendredi dernier (pas avant-hier, mais l'autre d'avant), j'ai enfin fait une apparition à un lancement de Brin d'éternité! Depuis le temps que je voulais y participer. Pour célébrer l'événement, j'ai acheté ma première copie de ladite revue (ok, ici je suis un peu honteuse, mais il faut un début à tout, non?).
Le lancement avait lieu à l'Amère à boire. Je n'étais pas allé dans cet endroit depuis longtemps, mais j'en gardais un bon souvenir, entre autre celui d'avoir retrouvé un ami de longue date que j'avais perdu de vue quelques années. Son rire caractéristique avait résonné dans la salle du rez-de-chaussée. Je m'étais levée pour héler son nom. Depuis, nous avons gardé contact.
Fidèle à mon anxiété qui m'interdit d'être en retard, je suis arrivée
tôt. Le lancement débutait à 17h, j'ai franchi la porte de l'Amère à
boire à 16h55. Tout semblait normal, rien ne laissait transpirer la présence d'une horde d'écrivains et de lecteurs issus de la littérature de genre. Ok, j'étais pourtant sûre que c'était là. Plutôt que de rebrousser chemin (ce qui m'est souvent arrivé dans pareille situation), j'ai interrogé les serveuses au comptoir, qui m'ont dirigée vers le troisième. J'avais oublié qu'il y avait un troisième. Je n'y avais d'ailleurs jamais mis les pieds. J'ai gravi les marches pour être accueillie par nul autre que Jonathan Reynolds. Je ne sais pas pourquoi, il est toujours la première personne que j'aperçois quand je vais à ce type d'événement. Peu à peu, j'ai croisé d'autres connaissances, j'ai été le dindon d'une farce qui abusait de ma crédulité (je suis trop polie pour questionner la véracité des choses qu'on me dit, et je me remets si facilement en doute, qui suis-je pour contredire une personne qui paraît si sûre d'elle). Bref, après le malaise volontairement provoqué par la blague, les conversations ont continué, les gens du milieu ont continué à défilé et je m'étonnerai toujours de la quantité de personnes qui se souviennent de mon nom.
Je devais partir tôt, pour des raisons familiales, mais j'étais très contente de voir tout le monde, même si pour certain, le "Bonjour" s'est retrouvé dans la même phrase que le "Au revoir et à la prochaine."
Donc, à la prochaine tous!
C'était super le fun de te voir Josée! :) T'en fais pas pour la crédulité : y'a un petit sacripant qui perd rien pour attendre! ;)
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