25 nov. 2013

The Day of the Doctor au cinéma

J'adore Doctor Who. Depuis que la série a recommencé, je l'écoute religieusement. J'ai même commencé les épisodes classiques (mais les épisodes manquants m'embêtent, ainsi que le manque de temps...).

Quand j'ai su que l'épisode du 50ème serait projeté en salle, j'ai contacté ma soeur - l'acheteuse de billets experte! - et elle nous a dégoté des billets. Vous dire que j'attendais ce 23 novembre avec impatience... Novembre n'a jamais été aussi excitant! Avec tous les éléments qui menaient à l'événement: bandes-annonces, photos, préquel (the Night of the Doctor)...

Nous sommes arrivées un peu juste dans la salle, nous retrouvant en avant, entourées de fans - dont plusieurs étaient déguisés - et du son de multiples sonic screwdrivers.

Après l'annonce promo du kit 50ème anniversaire (hourrah pour les produits promotionnels et dérivés!!!), nous avons eu droit aux mises en garde d'usage (ne pas parler, éteindre les cellulaires)... présentées par nul autre que le commandant Strax! Hilarant!!! Surtout lorsqu'il nous révèle que le popcorn ressent la douleur. Après tout, n'entendons-nous pas ses petits cris lorsque nous les mastiquons? Ensuite, il y a eu les instructions pour la 3D... par nul autre que le 11ème Docteur, qui se croyait au rendez-vous du 100ème anniversaire, en 12D. Bon, ben le 3D, ça l'air cheap après ça!

Et enfin, enfin, l'épisode a débuté.

Dans la salle, les réactions collectives ont succédé aux silences concentrés alors que l'histoire se déroulait, pleine de clins d'oeil. La célébration n'est pas tombée dans le piège de vouloir donner un moment à tout le monde et d'inonder le tout d'apparitions qui auraient dilué la trame narrative. Il y avait bien quelques longueurs, et un Chekov's gun gros comme le bras (mais tellement bien tombé à plat lors de sa présentation, génial!), des trous dans la logique de l'histoire, mais sommes toutes, j'ai eu des frissons, des moments où j'ai fangirlé en malade (avec les poings serrés qui frétillaient accompagnés d'un squeeeee), des moments de silence grave. Steven Moffat peut parfois faire dans l'exagération, ça lui est arrivé, surtout avec le 10ème Docteur, mais avec cet épisode, il a consolidé bien des éléments, et surtout, relancé la série. J'ai eu une ptite peur en me demandant comment il allait résoudre le paradoxe qui se bâtissait tout au long de l'histoire, évacué un peu comme de la poussière sous un tapis, m'enfin.
Le climax était génial, les sourcils de Peter Capaldi ont fait rugir la salle et maintenant que c'est terminé, il y a encore plein de choses reliées, que ce soit les easter eggs, ou encore le spécial de 30 minutes fait par Peter Davidson pendant lequel les acteurs de la série classique s'acharnent pour participer au 50ème ou toutes les rumeurs entourant le spécial de Noël, qui verra Peter Capaldi succéder à Matt Smith (et là, les débats sur la régénération font légion... parce que le 11ème docteur n'aurait plus de vies!!!!).

Là, j'ai hâte de trouver le temps pour le réécouter. Cet épisode a réussi à insuffler un nouvel enthousiasme pour la série (qui m'avait un peu déçue avec l'arc de River Song, qui en bout de ligne a été un peu gâchée selon moi). Longues vies au Docteur!

PS: j'peux avoir mon screwdriver pour Noël???

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