Je suis en train de retranscrire à l'ordinateur une nouvelle dont j'ai fini le premier jet - écrit à la main - il y a moins d'un mois. C'est pour un appel de texte spécifique, avec date de tombée et longueur maximale.
D'abord, je ne suis pas très bonne avec les dates de tombée. J'écris beaucoup trop lentement. Mes idées prennent du temps à se former. Il faudrait que j'aie un texte déjà à demi rédigé et cogité qui colle au thème lorsque celui-ci est annoncé.
Bref, la date de tombée, c'est mortel.
Ensuite, bien que la thématique ne soit pas un problème ce coup-ci, me voilà déjà rendu au tiers de la longueur maximale... et je n'ai définitivement pas retranscrit le tiers du manuscrit!!! Oups, ça sent la coupure! Bon, une première stratégie serait d'amputer le début, mais celui-là m'a pris assez de temps à écrire, et écrire, et réécrire pour trouver le bon point d'entrée, je préférerais ne pas y toucher en premier ressort. Ensuite, j'ai peur que mon calcul me pousse à tronçonner en même temps que je retape. D'accord, ça agit aussi comme réécriture, cette retranscription, mais je ne veux pas partir en peur non plus! Je pourrais rendre le tout inintelligible et ne pas m'en rendre compte parce que tout est si clair dans ma tête (ah, te voilà lecteur-cobaye, j'aurai besoin de tes services).
Bon, oui, je m'énerve pour rien. Mais si mon histoire ne peut pas être coupée? Ça se peut, non?
Théoriquement, toute histoire peut être resserrée (j'ai eu un prof à l'université qui nous donnait comme exemple le fait que la collection "Que sais-je?" a parlé de tous les sujets en 128 pages, de "L'histoire de l'humanité" à "La pomme").
RépondreSupprimerMais bon, commence par la retranscrire en ré-écrivant les phrases, puis tu verras où tu peux couper au niveau du récit. :)
Je devrais surtout enlever le compteur de mots qui s'affiche dans le bas de mon écran, ça éviterait de m'obséder et je pourrais retranscrire sans m'encombrer de cette question qui, avouons-le devrait me préoccuper APRÈS la retranscription.
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