23 mars 2015

Béni soit le "copier-coller" quand on fait de la courte-pointe

Je me suis demandée dernièrement comment le mieux expliquer à quoi ressemblait ma correction.
Casse-tête? Non, les pièces auraient alors une place spécifique prédéterminée.
Scrapbooking? Ça fait trop tendance.

Alors va pour la courtepointe, l'agencement de pièces de tissus en dessins qui se répètent plus ou moins, la minutie pour couper les morceaux, les disposer, le jeu des tourner, retourner, replacer pour la meilleure mosaïque.

 Je réarrange, je recoupe, je déplace. Des mots, des phrases, des paragraphes.

Et dans tout ce ballet de mots qui se réarrangent, je suis choyée par l'existence du "copier-coller".
Parce qu'honnêtement, faire ça avec des feuilles de dactylo que tu découpes et que tu recolles. Ou sur du papier, avec des notes en marges qui te réfèrent à un paragraphe ajouté en bas, des gros traits de feutre qui sélectionnent un passage pour le diriger d'une flèche pas trop claire vers sa destination!

Je ne suis pas très organisée dans mon écriture (pas pré-organisée, en tout cas, contrairement à certains auteurs dont le degré de structuration de leur histoire pré-écriture est impressionnant), peut-être que ça m'aurait forcé à l'être.

Ou peut-être que ça m'aurait pris quinze ans à écrire ce foutu truc, au lieu de juste dix :P


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