20 janv. 2014

Tsé, les noms de personnages, surtout les noms de famille.

Quand j'écris, mes personnages principaux ont un prénom dans ma tête. Parfois, ça prend un peu de débroussaillage pour savoir si c'est Naomie ou Noémie, parfois c'est évident. Et pour certaines histoires, je développe un modèle de variation pour générer des noms.

Je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas trop de souci avec les prénoms. Les noms de famille, c'est une autre histoire. Peut-être est-ce parce que je les vois trop attachés à des connotations géographiques ou culturelles. Peut-être est-ce aussi parce que j'ai de la difficulté à croire qu'ils resteront inchangés dans les prochains siècles. S'il y a quelque chose qui se transforme dans le temps, ce sont les noms de famille. Bien sûr, avec la technologie, oui les choses bougent plus vite, mais ce genre de choses acquière une immuabilité: il y a une trace répandue de l'orthographe, et les gens sont plus lettrés, ça arrive moins souvent de se voir attribuer "Bernard" comme nom de  famille parce que le curé s'est fait dire que c'est le gars à Bernard qu'il vient de baptiser. Vous ne voulez pas savoir quel était vraiment mon nom de famille à l'origine (il y a 300 ans)...

Pour aggraver les choses, quand un personnage pense à un autre perso, en général, on fait référence au nom de famille pour les gens qui ne lui sont pas familiers, et moi, j'ai toujours le réflexe de mettre le "monsieur" ou "madame" devant. C'est plus poli, pis appeler quelqu'un "Rouillard", même quand c'est juste dans sa tête, ça fait mal embouché. Bon, ça c'est peut-être juste moi...

Bref, ce soir, à la fin du dessin animé que regardait mon garçon, je me suis mise à lire attentivement les noms au générique. Qui sait, ça peut donner des idées.

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