26 janv. 2013

De la nécessité de se fixer un but (ou deux, mais pas dix-huit)

Il est si facile d'avoir des idées pour des débuts d'histoire. J'avais l'habitude d'en remplir des cahiers (en faite, mes agendas du secondaire).
Finir une histoire par contre, ça c'était plus rare. J'ai réussi, une fois, un roman pas très bon, pas de seconde écriture, évidemment refusé par la maison d'édition à qui je l'avais envoyé.

Et puis je me suis éparpillée dans mille projets, sans jamais choisir, sans jamais consacré suffisamment de temps à l'un d'entre eux pour le terminer.

J'ai encore un peu ce problème. Cet éparpillement me rend aussi vulnérable à la procrastination, que j'essaie de combattre en faisant des listes - mais ça, j'y reviendrai un autre jour. Bref, je manque de "focus", de concentration, d'une direction claire. Évidemment, avoir une direction claire implique des choix, implique d'écarter des choses. Mais au moins, j'arriverai enfin à TERMINER quelque chose.

Des fois, je procrastine parce que je sens que quand j'aurai "terminé", il me faudra tout recommencer avec cette histoire. Ça m'est déjà arrivé, et je n'ai pas recommencé d'une façon assez différente, alors j'ai travaillé pour rien (ok, on ne travaille jamais vraiment pour rien, mais le sentiment demeure). Ou encore que ce ne sera que le début des réécritures. Ou que ce sera refusé, donc que j'aurai - encore une fois - travaillé pour rien (et je reprends ici ma parenthèse précédente).

Surtout, je dois cesser de me poser les milles questions à chaque fois que je m'installe pour écrire.

Alors voilà: j'ai décidé de me faire une liste, mais courte, des projets sur lesquels travailler, avec des priorités. Il y en a cinq. C'est déjà pas mal, mais disons que seuls les trois premiers ont leur priorité coulée dans le béton. Après, on verra si c'est toujours d'actualité. Pas de question, pas de choix à faire. Je m'installe pour écrire, je sais sur quoi. Ça ne veut pas dire que je musèle l'inspiration de nouvelles idées: elles iront dans un petit cahier, mises en animation suspendue jusqu'à ce que je sois rendue à une de ces périodes où je me demanderai sur quoi travailler ensuite. Plus de distractions non plus, de  "je vais travailler un peu cette histoire-là pour sortir de cette autre 2-3 semaines" pour se rendre compte que ça fait plus de six mois qu'on n'a pas touché à la première histoire, dont on s'était dit qu'on ferait 4 chapitres dans l'année!!! (Oui, j'suis un peu fâchée contre moi là, quand j'y repense.)

On verra si ça marche.

PS: Bon, ce billet manque un peu de structure. J'ai de la difficulté avec les billets réflexifs, je saute facilement du coq au Dalek. Encore une fois: Josée, arrête de te poser trop de questions!





2 janv. 2013

2013

Bonne année tout le monde!!!

2012:
Je vais faire une première: faire un bilan positif (j'ai cette manie de ne souligner que le négatif).
J'ai repris un rythme de lecture intéressant.
J'ai été pas pire disciplinée pour tenir ce blog (il existe toujours, après tout!!!).
J'ai écouté moins de télé.
J'ai eu de bonnes périodes d'écriture, malgré l'absence de résultats concrets (i.e.: publications).
J'ai participé à des événements, ouioui (Boréal et un lancement, wow, je ne me peux plus!).

Côté famille, on a eu de belles vacances en Mauricie, de la visite; notre garçon continue de nous étonner et nous émerveiller à tous les jours, un mariage en préparation, un nouvel emploi...

Oui, il y a eu les désagréments et mes éternelles plaintes (je vous jure, je n'arrête jamais). Là, y'en a marre! J'empoisonne notre... oups, positif Josée, positif!

Après les coups de minuit de 2013, j'ai eu ma déprime habituelle. Ce n'est qu'une journée comme les autres, un changement au calendrier n'efface pas par magie toutes mes mauvaises habitudes, on ne fait pas table rase.

N'empêche, au matin, sous le soleil radieux d'une froide journée d'hiver comme je les aime, j'ai écrit et j'ai lu et j'ai souri. Belle façon de commencer l'année non? Après tout, chaque jour marque le début d'une nouvelle année! Je donne trop d'importance aux dates, tombant dans l'apathie les autres journées alors que la majorité de nos buts et objectifs demandent un travail constant en perpétuel recommencement.

Donc - roulements de tambour - 2013:
Établir des priorités (je vous parlerai de mes mille millions de listes...).

Terminer Mirage (parce qu'il faut que ça finisse un jour ce truc).
Soumettre au moins une nouvelle.
Poursuivre ce blog.
Lire, pas juste de la fiction, mais aussi des ouvrages de documentation sur des sujets variés et sur l'écriture (si vous voyiez la liste!).

Et il y a toutes ces choses à faire pour je me sente mieux avec moi-même, mais tout ça commence par deux choses: prendre des décisions et m'exprimer sur ce que je veux. (La liste est plus longue que ça, mais c'est pas très marrant, alors...).

Bon, de retour au boulot demain, d'ici là, je profite de cette journée sans garçons (Loig et Julien) pour relaxer, écrire, lire... pis pas trop obséder sur le ménage :P