29 sept. 2014

Changement de perspective

J'en ai marre. Je vous jure, je veux juste l'avoir fini, ce foutu roman. Cependant, il faut bien finir de le corriger.
Je veux bien me mettre des dates buttoirs, mais quand je gère mes propres deadline, disons que je ne suis pas très bonne pour les respecter (soit ils ne sont pas réalistes, soit je ne priorise pas en fonction de cela).

Je veux terminer la correction avant la fin de l'année.

 92 jours. 134 pages. 1.45 pages par jour.

Pas des masses, vous direz, mais si on considère que j'ai réussi à corriger entre 2 à 4 pages par semaine au cours du dernier mois, il me faut accélérer la cadence et, surtout, m'arranger pour qu'il me reste assez de cerveau une fois la journée de boulot fait et le nain couché. Et il y a toujours les jours où on ne peut pas. Alors les pages de retard s'accumulent.

1.45 pages par jour, ce n'est pas tant que ça.

Ok, ça dépend de la page. S'il faut la réécrire au complet, puis revenir en arrière pour corriger et vérifier dix-huit éléments.

On respire.

1.45 pages par jour. On arrondit à 3? Pour se donner une marge de manoeuvre et congé à Noël?



22 sept. 2014

Narrateur qui sait ce qui va se passer.

Je suis en train de lire un roman plutôt bien écrit avec narrateur au "je". D'accord, pas mon type de narrateur préféré, mais dans ce cas-ci, c'est essentiel. Tout se passe plutôt bien à l'exception de petites digressions qui nous font décrocher du narrateur qui vit avec nous les événements. D'un coup, on se rend compte que le narrateur nous raconte ce qui lui est arrivé, comme si on était au coin du feu. Vous savez, avec de petits commentaires du type: "... cela ne pouvait aller  pire. Ah, si elle avait su à ce moment à quel point elle n'avait pas toucher le fond." Vous voyez ce que je veux dire?

Ça m'énerve.

Parce que ça vend la mèche à deux niveaux: de l'action à venir et du dénouement ultime.

Personnellement, ça casse l'atmosphère. J'ai toujours l'impression de tomber dans un texte écrit il y a quelques décennies, comme si le style appartenait à une autre époque. Un peu comme les romans épistolaires.

Heureusement, dans le roman que je lis en ce moment, les commentaires comme ça ne sont pas légion, mais ça irrite quand même.

Peut-être que ça irrite plus à cause de leur sporadicité? Comme si ce n'était pas intégré au narrateur. S'ils étaient plus constants, ils ne casseraient rien, puisqu'ils feraient pleinement partie de la narration.

Donc pas assez affirmés? Dans la narration, est-ce la loi du tout ou rien?

15 sept. 2014

Rentrée littéraire

Dans le but d'élargir mes lectures, et par souci professionnel, cet automne, je suis d'un peu plus près l'actualité littéraire francophone. J'ai donc lu pas mal d'articles sur la rentrée littéraire. Parce que l'automne, c'est LE moment, l'inondation de nouveautés. On sort les vedettes et on met toute la gomme pour mousser les nouveaux auteurs dont on pressent qu'ils seront les têtes d'affiche de demain.

Je sais, la littérature de l'imaginaire, ce n'est pas la "grosse affaire". Alors j'ai lu les articles sans trop d'attentes. Puis, il y en a eu un sur le policier et les genres de l'imaginaire. Et franchement, il n'y avait pas grand chose.

1) Est-ce parce qu'il n'y a vraiment pas de titres qui vont paraître?
2) Est-ce parce que le choix des titres à paraître est ordinaire, sinon banal?
3) Est-ce parce que la littérature de genre est inondée de traduction? Pourtant, on parle bien des sorties en littérature étrangère (i.e. non francophone). Le problème vient-il alors du délai de traduction entre la sortie originale et la traduite?

Un peu des trois?
Ou bien n'est-on simplement pas au courant de ce qui s'envient en littératures de l'imaginaire? Et personne ne s'en soucie.

8 sept. 2014

Outils pour développer le vocabulaire

Je l'ai déjà avoué, la description est mon point faible en écriture.
D'abord, parce que je ne prends pas le temps de visualiser, ensuite parce que mon vocabulaire est souvent un peu, juste un peu à côté de la plaque, ce qui rend l'image toujours un peu bizarre, décalée, déglinguée. Bancale, comme dirait un ami.

Celui-ci m'a dernièrement fait parvenir un outil qu'il s'est construit pour varier son vocabulaire des couleurs, mais aussi pour sélectionner la bonne couleur.

J'aimerais bien faire du pouce sur cet outil. Je crois que ma priorité: la description physique, statique mais aussi en mouvement. Ensuite, les textures. J'aime beaucoup les textures, mais j'ai du mal à décrire les différents degrés de "lisse", par exemple (lisse comme du verre, mais aussi lisse "chaud" comme du bois sablé, doux et presque animal; lisse "froid" comme la pierre d'une église séculaire, qui laisse deviner les milliers d'aspérités microscopiques). Ensuite, les verbes. Parce qu'on utilise toujours trop les verbes génériques, comme "arriver au bout" au lieu d'"aboutir". Les verbes plus précis aident aussi à créer des descriptions plus fluides, moins embourbées de mots dont l'ordre devient difficile à établir.

Quels sont vos outils / exercices pour développer votre vocabulaire?

1 sept. 2014

Le Grand Défi de littérature québécoise: c'est parti!!!

1er septembre!!!!

Oui, c'est la fête du travail, et quel congé bien tombé! C'est aussi le début du Grand Défi de littérature québécoise, lancé par Dominic Bellavance sur son blogue. Donc aujourd'hui, j'ai commencé un livre québécois. Un recueil en fait, le numéro 191 de Solaris, que je n'avais pas encore lu.

Qu'est-ce que c'est que ce défi?
C'est très personnel en fait, c'est un défi qu'on se lance à soi, pour se réapproprier notre littérature.
En fait, je vois le défi comme un outil pour nous aider à explorer notre littérature dans toute sa variété, à sortir des sentiers battus... Bon, comme première lecture, le Solaris de l'été, je ne suis pas vraiment sortie de mes ornières, mais je compte bien le faire!

Après tout, le 12 août dernier, j'ai acheté quelques livres québécois, dont un seul dans les genres de l'imaginaire!

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