20 oct. 2013

Première critique

Voilà, j'ai signé mon premier contrat pour une critique.

Ça fait quelques semaines déjà que je sais qu'elle a été acceptée, mais le papier, ça officialise le tout, ça me dit: non, tu n'as pas rêvé, non, ils ne peuvent plus se rétracter.

Vous allez me dire que la publication d'une critique, ce n'est pas la fin du monde, loin de là, mais pour moi, c'est un grand pas.

Voyez-vous, je considère que je manque d'expertise pour oser donner mon opinion sur l'oeuvre des autres. En fait, sur tout. J'ai toujours l'impression que mes arguments sont discutables (ils le sont, vous me direz, on parle ici d'opinion, après tout). Donc, je les exprime rarement, les considérant de peu de valeur. Cependant, je me suis pratiquée dans ce cher blogue à faire des critiques, au point où je me suis dit: testons pour de vrai la qualité de mes propos, envoyons une critique à une revue!

(En passant, j'ai ralenti la quantité de critique dans le blogue, car je me suis rendue compte que ce sont les articles les moins lus. Profitons-en pour un sondage: ça vous intéresse, les critiques de livres dans ce blogue???)

Tout ça pour dire que ça me donne un petit velours que de signer ce contrat. Moi qui me disait que ce devait être compliqué, faire publier sa critique, qu'il fallait avoir une certaine réputation ou je-ne-sais-trop.

Oui, je vois les choses toujours plus compliquées qu'elles ne le sont vraiment.


13 oct. 2013

Lancement conjoint: Brin d'éternité #36 et Le sabbat des éphémères

Vendredi dernier (pas avant-hier, mais l'autre d'avant), j'ai enfin fait une apparition à un lancement de Brin d'éternité! Depuis le temps que je voulais y participer. Pour célébrer l'événement, j'ai acheté ma première copie de ladite revue (ok, ici je suis un peu honteuse, mais il faut un début à tout, non?).

Le lancement avait lieu à l'Amère à boire. Je n'étais pas allé dans cet endroit depuis longtemps, mais j'en gardais un bon souvenir, entre autre celui d'avoir retrouvé un ami de longue date que j'avais perdu de vue quelques années. Son rire caractéristique avait résonné dans la salle du rez-de-chaussée. Je m'étais levée pour héler son nom. Depuis, nous avons gardé contact.


Fidèle à mon anxiété qui m'interdit d'être en retard, je suis arrivée tôt. Le lancement débutait à 17h, j'ai franchi la porte de l'Amère à boire à 16h55. Tout semblait normal, rien ne laissait transpirer la présence d'une horde d'écrivains et de lecteurs issus de la littérature de genre. Ok, j'étais pourtant sûre que c'était là. Plutôt que de rebrousser chemin (ce qui m'est souvent arrivé dans  pareille situation), j'ai interrogé les serveuses au comptoir, qui m'ont dirigée vers le troisième. J'avais oublié qu'il y avait un troisième. Je n'y avais d'ailleurs jamais mis les pieds. J'ai gravi les marches pour être accueillie par nul autre que Jonathan Reynolds. Je ne sais pas pourquoi, il est toujours la première personne que j'aperçois quand je vais à ce type d'événement. Peu à peu, j'ai croisé d'autres connaissances, j'ai été le dindon d'une farce qui abusait de ma crédulité (je suis trop polie pour questionner la véracité des choses qu'on me dit, et je me remets si facilement en doute, qui suis-je pour contredire une personne qui paraît si sûre d'elle). Bref, après le malaise volontairement provoqué par la blague, les conversations ont continué, les gens du milieu ont continué à défilé et je m'étonnerai toujours de la quantité de personnes qui se souviennent de mon nom.

Je devais partir tôt, pour des raisons familiales, mais j'étais très contente de voir tout le monde, même si pour certain, le "Bonjour" s'est retrouvé dans la même phrase que le "Au revoir et à la prochaine."

Donc, à la prochaine tous!

6 oct. 2013

Réécriture, épisode 2: L'implantation d'information en amont.

Avec la réécriture du premier chapitre presque terminée, j'ai fait face à un dilemme fréquent: "Est-ce que je mentionne cet élément tout de suite?" accompagné de souvent de son grand ami: "Est-ce que je répète cette information maintenant, ou c'est trop tôt?".

Oui, je suis dans l'implantation d'information en amont. C'est-à-dire que j'ajoute ces détails qui sont apparus plus tard en cours d'écriture ou qui ont été décidé pendant le travail préparatoire afin de donner du corps, de la texture à mon monde. Sauf que ce n'est pas évident d'implanter sans que ça ait l'air "scotché" là. J'ai deux ou trois passages qui m'ont donné plus de fil à retordre là-dessus. Des fois, il y a aussi le danger de transformer un passage correct en un info-dump avec des dents pis de la bave et une ou deux tentacules.

Pour l'instant, par contre, ça va. Beaucoup mieux que ce que je craignais. J'ai encore un peu de difficultés avec la caractérisation des personnages, car j'ai l'impression de ne pas assez varier les détails d'un à l'autre et je ne sais pas à quel degré répéter ces détails. Je ne veux pas tomber dans l'homérique, du genre à coller les deux mêmes épithètes à un personnage tout le long du récit (ok, on pardonne parce que c'était de l'oral, mais à la lecture, ça devient presque comique).

Bon, j'y retourne!