22 févr. 2014

Moyen d'écriture à éviter

J'écris encore à la main. Surtout le premier jet d'une nouvelle. Je me souviens - dans ma folle jeunesse - je me souciais entre autres de la couleur de l'encre. J'avais toutes les couleurs de d'arc-en-ciel à portée de la main, pour que je puisse rédiger dans la teinte qui convenait à mon humeur.

Il m'arrivait aussi d'écrire au crayon de plomb. Ce qui m'est arrive peu avant les Fêtes. Erreur!!!

Aujourd'hui, pour me changer les idées dans une salle d'attente, je décide de poursuivre cette histoire. Bon, pour s'y remettre, il faut bien relire un peu. Horreur! Tous les mots écris au plomb sont brouillés, le frottement des pages ayant étendu le graphite. Me voilà donc avec une première étape de déchiffrage.

Donc: on n'écrit plus au plomb, à moins d'être sûre - mais alors là, vraiment sûre - de retranscrire dans les jours qui suivent!

11 févr. 2014

Problème anticipé de longueur

Je suis en train de retranscrire à l'ordinateur une nouvelle dont j'ai fini le premier jet - écrit à la main - il y a moins d'un mois. C'est pour un appel de texte spécifique, avec date de tombée et longueur maximale.

D'abord, je ne suis pas très bonne avec les dates de tombée. J'écris beaucoup trop lentement. Mes idées prennent du temps à se former. Il faudrait que j'aie un texte déjà à demi rédigé et cogité qui colle au thème lorsque celui-ci est annoncé.
Bref, la date de tombée, c'est mortel.

Ensuite, bien que la thématique ne soit pas un problème ce coup-ci, me voilà déjà rendu au tiers de la longueur maximale... et je n'ai définitivement pas retranscrit le tiers du manuscrit!!! Oups, ça sent la coupure! Bon, une première stratégie serait d'amputer le début, mais celui-là m'a pris assez de temps à écrire, et écrire, et réécrire pour trouver le bon point d'entrée, je préférerais ne pas y toucher en premier ressort. Ensuite, j'ai peur que mon calcul me pousse à tronçonner en même temps que je retape. D'accord, ça agit aussi comme réécriture, cette retranscription, mais je ne veux pas partir en peur non plus! Je pourrais rendre le tout inintelligible et ne pas m'en rendre compte parce que tout est si clair dans ma tête (ah, te voilà lecteur-cobaye, j'aurai besoin de tes services).

Bon, oui, je m'énerve pour rien. Mais si mon histoire ne peut pas être coupée? Ça se peut, non?

3 févr. 2014

Descriptions vestimentaires

Je suis en train de lire le deuxième livre de A Song of Ice and Fire et je ne peux m'empêcher de remarquer l'abondance de descriptions vestimentaires.

Dans mes propres écrits, je me lance peu dans ce type de description. Il faut vraiment qu'il y ait une raison pour que j'en parle. Pour plusieurs raisons:

J'ai souvent l'impression de faire une liste d'épicerie.

Quand c'est juste pour décrire des beaux vêtements d'époque ou de gala (comme je le remarque dans ce que je lis en ce moment, même si je me doute que c'est pour donner une ambiance, pour ajouter au réel, car il décrit aussi les vêtements communs), j'ai l'impression de lire de la fanfiction (c'est fou la description incluse pour un texte de pas même 1000 mots!  Oui, je sais, je dois arrêter de lire de la fanfic).

Comme j'écris de la SF, j'ai la crainte de tomber dans le syndrome Star Trek: une planète où tout le monde est habillé pareil, avec une ou deux variantes de couleur. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est comme si tout l'univers, sauf la Terre, ne jurait que par l'uniforme, même si celui-ci est civil. Et les couleurs!!! Oui, j'ai des malheureux flashbacks d'épisode de The Next Generation et Deep Space Nine.

Bon, je pense que dans tout ça, je dois apprendre à visualiser surtout. Je crois que tout est toujours un peu trop flou quand je commence à écrire, alors j'y vais à l'improviste, et je tombe dans les clichés.

PS: petit billet bref pour s'y remettre après deux semaines.