28 sept. 2013

Réécriture, épisode 1: la préparation.

Bon, voilà, la relecture est terminée.
Terminée aussi la lecture des commentaires du cobaye qui a le premier traversé le roman.

Après une petite déprime, je me suis embarquée vaillamment dans la réécriture. J'ai sauté de commentaire en commentaire pour résoudre les problèmes, mais après un chapitre et demi à ce rythme, j'ai commencé à douter. Ça ne pouvait se dérouler aussi vite, aussi simplement. J'y allais trop à la légère. J'ai donc résolu de recommencer du début, en lisant phrase après phrase pour peaufiner, mettre de la viande, insérer des éléments qui apparaissent tard dans le roman.

Oui, surtout ce dernier point. On se rappelle que ce roman a débuté en nouvelle de vingt page, pour évoluer vers une novella de quatre à cinq chapitres avant de finir en roman de onze chapitres (sûrement douze après la réécriture, ce onzième chapitre est trop long!). En cours de route, il m'a fallu étoffer bien des aspects qui, dans les premiers chapitres, sont peu abordés. Maintenant, il faut planter en amont. Sans oublier les personnages, qui manquent un peu d'éléments récurrents pour bien les camper dans l'imaginaire du lecteur.

Donc j'ai mis la réécriture sur la glace, le temps d'approfondir et de déterminer tous ces détails si importants qui donnent du corps à l'univers, des caractéristiques de personnages aux types de meubles utilisés en passant par le niveau de connaissance et aux noms donnés aux appareils technologiques. Certains diront que j'aurais dû faire ça il y a bien longtemps, mais c'est dur de déterminer quelque chose quand on ne sait pas qu'on va le rencontrer! Peut-être mes prochaines écritures seront-elles moins errantes... Quoique ce n'était pas si mauvais, d'errer à la découverte de ce monde!


21 sept. 2013

Relecture, épisode 4: Les passages très moches

Il y en a, partout, dans tous les chapitres. Dans certains chapitres, il y en a plus que d'autres.Ces passages qui sont à réécrire de A à Z. Pas juste à effacer, non, ça, c'est facile: delete, et le tour est joué.

Ces passages moches, on les reconnait à la petite voix dans notre tête qui s'exclame: "De kessé t'as voulu dire là?" ou encore: "T'avais hâte de passer au passage suivant!" ou le très récurrent: "J'pense que tu devrais reconsidérer l'idée d'écrire". On voudrait les effacer tout bonnement, mais voilà, la cohérence du texte, de l'intrigue, de l'histoire, demande son existence.

Vous faites quoi devant ces passages? Moi, je bloque toujours un moment. Le passage flotte dans ma tête, me hante, mais je n'arrive pas à m'attabler pour le remplacer. Puis j'écris la première phrase. Et je bloque encore. Souvent, c'est face à ces passages que l'internet devient l'ennemi, l'échappatoire facile. Ça ou le livre que je suis en train de lire. Ou le ménage, car il y en a toujours à faire, du vrai ou de l'inventé.

En fait, j'opte rarement pour la table rase dès le début, j'essaye toujours de sauver les meubles, d'ajouter un mot, d'en inverser et d'enlever plusieurs, mais il arrive qu'il n'y ait rien à faire d'autre que de reprendre le tout depuis le début. Alors, il y a des éléments que je réutilise de la première version, plus que ce à quoi je m'attendais, souvent.

Je ne sais pas ce qui me fait tant bloquer devant ces passages. Peut-être l'angoisse d'écrire quelque chose qui paraîtra "collé" là.

16 sept. 2013

Relecture, épisode 3: la Carte.

Dans mon dernier chapitre, je retourne dans la ville du deuxième chapitre.
À la relecture, je me rends compte que la topographie du lieu n'est pas claire, que ma description alors que les personnages reviennent est confuse, en plus de ne pas tout-à-fait correspondre à celle faite précédemment.

Je réfléchis donc à la disposition de la place, à la logique inhérente au milieu (un désert) et je regarde des images de villes dans le désert, pour essayer de voir les récurrences. Je pense que ma "carte" initiale, toute dans ma tête, n'était pas adéquate, ni assez claire.

J'ai un petit préjugé envers les cartes en début de roman. Ça me rappelle certains livres pas très bons de ma jeunesse. Pourtant, ces cartes peuvent être très utiles dans certains romans. Malgré cela, ici, il s'agit d'un outil pour auteure, et un outil que je devrai utiliser pour d'autres éléments de cette histoire. Il y a des paysages flous, décrits avec les mauvais mots. Il y a, non pas des inconsistences,  mais un manque de répétition, de récurrence de certains éléments qui aideraient à asseoir le monde. Je dois me développer des fiches, un système pour structurer mon information "hors-texte".

J'ai un fichier avec les informations. Et je me suis rendue compte que ce n'était pas pratique d'alterner entre deux textes (version commentée par moi + version commentée par le lecteur) et ce fichier. Première étape, j'ai donc imprimé le fichier. Maintenant, je vais pouvoir reclasser le tout, restructurer. Avec de la chance, je trouverai le système, celui que, la prochaine fois, j'adopterai dès le début.

C'est ça aussi, un premier roman. C'est apprendre à écrire, mais aussi apprendre tout ce qu'il y a autour de l'écriture. Même si on nous en a parlé et tout, il n'y a rien comme devoir le faire.


2 sept. 2013

Le thé au travail: (re)découverte de la joie de fabriquer des accessoires.


Dans le cadre de mon travail, je dois faire des vitrines (ce qui me fait toujours penser au "classique" des années 80: Mannequin). Pour le mois de septembre, le mois de la rentrée, nous avons décidé de nous aligner sur la thématique de l'asso étudiante et du Service aux étudiants: Les Superhéros.

Je n'ai jamais fait de cosplay. Pas que ça me tente pas, j'ai fait un grand nombre de costumes d'Halloween. Cependant, j'ai toujours l'impression que mes concepts sont trop poussés, ou mes costumes pas assez ressemblants ou trop "broche à foin". Bref, je suis difficile.

Cependant, dans ma quête de trucs à mettre en vitrine, je savais que, pour le batsignal, il me fallait sortir mes talents de bricoleuse.   Cependant, je comptais sur un marteau de Thor qui a été oublié...

Alors hier, je me suis lancée dans le système D: une boîte de chaussures, du papier d'aluminium, un rouleau d'essuie-tout et du feutre brun qui errait dans mon garde-robe depuis plusieurs déménagements.

Voici le résultat:


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Ok, rien de spectaculaire, mais pour une fois, je ne me suis pas dit que je n'avais pas les instructions pour accomplir adéquatement la tâche (vous ne pouvez pas savoir combien de fois cette raison m'empêche de faire quoique ce soit!).

J'vous montrerai la vitrine, je vous jure.

Ptête que je pourrais faire de quoi pour la prochaine parade de Boréal? Ou me faire un costume d'Halloween cette année?