25 août 2014

L'entre-projets

Hier soir, j'ai terminé de corriger la partie révisée de Mirage. J'attends maintenant la suite des commentaires et corrections de ma lectrice. Étant donné que ça m'a pris un an passé à travers la révision de 62% de l'histoire, ne retenez pas trop votre souffle! Cela dit, ma discipline s'améliore de mois en mois (le jogging matinal semble aider d'ailleurs, ce qui donne raison à tous ceux qui me disent depuis belle lurette de me mettre au sport!).

Hier soir - quelle soirée productive! - j'ai aussi lu et accepté/refusé les corrections à apporter à une courte nouvelle qui sera bientôt publiée. Comme il ne s'agissait que de révisions linguistiques, ce fut rapide. J'avoue que je m'attendais à un peu de commentaires sur la forme du texte, mais peut-être que le contexte ne le permettait pas.

Enfin, me voilà dans le néant de l'entre-projet. Oh, n'ayez crainte, des projets d'écriture, j'en ai. Trop.

Dans lequel je me lance maintenant?

Va falloir que je me décide assez vite, si je ne veux pas perdre trop de temps à tergiverser. En réalité, j'hésite entre quatre candidats: une histoire dont les paramètres m'ont été fournis par un garçon de 10 ans, une nouvelle dont le premier jet n'est pas encore terminé, le brainstorming d'un roman, la millième écriture d'une nouvelle jadis refusée et dont le point de vue narratif n'est pas le bon.
#1: je ne me sens pas à l'aise dans les histoires pour jeunes. J'ai déjà essayé, mais je n'y suis jamais arrivée (histoires pour une nièce, histoire pour le même garçon, mais pour 5-6 ans). Sauf que là, c'est une promesse, et l'âge ciblé est plus élevé. Aussi, le garçon en question peut lire des textes pour plus vieux. Que voulez-vous, tout le monde ne peut pas être auteur jeunesse (j'ai le droit, hein?). Pour ce qui est des contraintes, ça m'a permis de générer une idée assez sympathique, du moins je l'espère.
#2: choix facile. Le plus valorisant aussi, puisqu'il me permettrait rapidement (enfin, pseudo-rapidement, quoique si je le fais à la vitesse de ma dernière nouvelle, ça ne serait pas trop pire) d'accomplir quelque chose.
#3: Est-ce une bonne idée de se lancer dans le plan d'un roman quand le roman en chantier depuis dix ans n'est toujours pas terminé?
#4: Juste l'idée de retourner travailler sur cette histoire me décourage, mais je ne veux pas l'abandonner.

Que faire?

Et non, je ne me lance pas dans 4 projets en même temps, sinon rien n'avancera. Depuis un an et demi, je me concentre sur un seul projet à la fois, et les résultats sont acceptables. J'avance. Pas vite, ok, mais j'avance, contrairement à avant.


18 août 2014

Réécriture: épisode 3: les joies

De se rendre compte qu'on a relevé la même correction à apporter que notre réviseure bien-aimée.

Disons que ça flatte dans le bon sens pis qu'on se dit que notre sens critique n'est pas complètement scrape.

Bon, parlant de scrape, moi je le suis pas mal, donc bref billet.

11 août 2014

Un petit geste ou un grand défi pour le livre québécois

Bonjour à tous,

Aujourd'hui, je fais du pouce sur deux initiatives d'auteurs qui ont éclos récemment, par un drôle d'adon qui n'est pas mal du tout.

D'abord, demain, c'est le 12 août, et le 12 août, on se joint au mouvement parti par Patrice Cazeault et on achète un livre québécois. Pourquoi? Parce qu'acheter le livre d'un auteur d'ici - et pas nécessairement un roman, ça peut être un livre de cuisine, un essai, une biographie, un livre sur le béton... - c'est encourager une culture vivante et diversifiée.

On parle souvent d'acheter local pour les aliments, les vêtements et tout le tralala. Et la culture dans tout ça? Loin de moi l'idée de prôner l'autarcie culturelle. Il faut être ouvert d'esprit. Et être ouvert, c'est aussi être ouvert à ce qui vient de chez-soi, ne pas rejeter les écrits d'ici juste parce qu'ils sont d'ici. La diversité du livre québécois est impressionnante. La diversité, sa cultive en l'arrosant, donc en achetant (ok, j'arrête avec la métaphore agroalimentaire avant de vilipender la monoculture).

D'ailleurs, comme exercice pour s'ouvrir à notre propre culture livresque, Dominic Bellavance a mis sur pied le Grand défi de la littérature québécoise. L'idée, c'est de ramasser le plus de points possibles en remplissant le plus de cases dans le fichier excel ou pdf. Ça nous force à sortir de nos zones de confort, à partir à la découverte, à faire des recherches... ou à demander à votre libraire préféré un coup de main, il est là pour ça!!!


Donc: le 12 août, achetez vos livres pour le défi de Dominic ;)




4 août 2014

Introduction à la science-fiction: les détours

Je me fais parfois demander par quel(s) livre(s) aborder la science-fiction. Et pour un travail que certains connaissent, nous nous faisons demander les incontournables du genre.

Alors j'essaie de me souvenir comment je suis venue au genre. Mais voilà, j'y suis venue par voie détournée, par le biais de la "science-fantasy" (ouioui, c'est une catégorie... ce que les distributeurs/éditeurs peuvent pas inventer!). Je lisais les livres de Marion Zimmer Bradley sur les légendes arthuriennes et j'ai dérivé vers Ténébreuses, ce qui m'a menée à Pern. Tout cela étant édité chez Pocket, je cherchais toujours les couvertures argentées dans les rayons de la bibliothèque municipale. Je suis tombée sur Dune. Pas n'importe quel début hein? Et je me suis mise à lire l'Anthologie de la science-fiction, les quarante millions de volumes remplis de nouvelles.

Zut, j'oublie le vrai début: Jules Verne. J'ai lu tout ce que la bibliothèque scolaire contenait. En même temps que je lisais les mêmes romans d'espionnage que ma mère. Et le Seigneur des Anneaux.

Bref, éparpillée la mademoiselle. Je n'ai pas suivi la chronologie habituelle des livres jeunesses (je n'en ai pas lu, point), ni le tour des classiques (je ne savais pas lesquels ils étaient).

Et ne pas oublier l'apport télévisuel: pour apprendre l'anglais, j'écoutais Star Trek TNG à tous les soirs! Oui, l'androïde était mon préféré. C'était mon destin!

Mêlé tout ça non? C'est pour ça que je viens tout juste de lire Fondation d'Asimov. Enfin! (Et m'enfin... je ne comprends pas tout l'énervement autour de ces histoires. Mes attentes ont peut-être été gonflées par la réputation, sujet d'un autre billet).