30 déc. 2014

Livres à paraître - Janvier 2015

Noël est passé, mais ça ne veut pas dire qu'on ne peut plus s'offrir de livres :)
Voici une liste sélective de ce qui s'en vient en janvier. J'évite les titres qui sont des suites à d'autres, à moins de force majeure.

Dites-moi s'il y en a qui vous chatouille le bout de doigts.

1er janvier
Avilion de Robert Holdstock (Gallimard, Folio SF)
Mi-humaine par son père, mi-imago par sa mère Guiwenneth, Yssobel voyage vers Avilion, le coeur du bois des Ryhope, pour essayer d'y retrouver un roi du passé grièvement blessé : son grand-père maternel, Peredur. Mais en chemin, elle se perd. Jack, son frère part à sa recherche.
Dans l'univers de la Forêt des Mythagos. L'univers de Fantasy mythologique de cet auteur m'intrigue. 

Les nuits de Boudayin: l'intégrale des enquêtes de Marîd Audran de G. A. Effinger (Mnémos)
Marîd Audran est un privé, habitué des bars, ami des prostituées et farouchement indépendant qui, contrairement à ses amis, refuse de se faire câbler le cerveau. Jusqu'au jour où un tueur fou sème la panique dans la ville et oblige le détective à mener l'enquête. Avec cinq nouvelles inédites.
Trilogie qui constitue les oeuvres les plus populaires de l'auteur et met en scène des implants qui permettent la modification de la personnalité et du corps. Sommes-nous en plein cyberpunk? Policier et SF font souvent bon ménage. Sur la liste!

5 janvier
Silo d'Hugh Howey (Actes Sud, Babel)
L’atmosphère de la Terre étant devenue toxique, les survivants vivent dans un immense silo souterrain, avec pour seul lien avec la surface des caméras. Mais les bannis de la société, renvoyés dehors, vont tous, de manière inexpliquée, nettoyer les capteurs des caméras avant de mourir.
Version poche du roman sorti en grand forma cette année. Je n'en ai entendu que du bien. Je vais saisir l'occasion pour me lancer dans la série qui, si je ne m'abuse, compte 5 volumes en anglais (Wool) suivie de 4 autres livres et trois recueils de nouvelles. Ok, faut vouloir s'embarquer :)

Fille de l'eau, d'Emmi Itaranta (Presses de la Cité)
Noria, une adolescente orpheline est nommée maître du thé dans son village, dans un monde où les réserves d'eau potable sont épuisées en raison de la guerre. La jeune fille est à présent garante des traditions d'un temps révolu et protectrice d'une source secrète que sa famille conserve depuis toujours. Mais bientôt, les militaires de la nouvelle Qian enquêtent sur son village.
Ok, je vais passer par-dessus le cliché de l'adolescente orpheline, car le reste semble vraiment intéressant et original. Et j'avoue que j'ai un faible pour les littératures autres qu'anglo-saxonnes, et l'auteure est ici finlandaise. Ouaip, sur la liste.

8 janvier
Le paradoxe de Fermi, de Jean-Pierre Boudine (Denoël, Lunes d'encre)
Une mise en scène de la fin de la civilisation qui développe ainsi l'hypothèse, plus ou moins fantaisiste du physicien Fermi, selon laquelle une civilisation est incapable de maîtriser sa propre évolution et finit par s'autodétruire.
Comme je suis déjà assez déprimante dans ma tête, j'ai tendance à fuir les livres avec de telles prémisses. Pas sûre, mais s'il y a des gens que ça intéresse, dites-moi de quoi ça a l'air.
 
12 janvier
L'épée brisée, de Poul Anderson (Bélial)
Imric, souverain des elfes, échange à la naissance le fils d'un Danois établi en Angleterre contre un changelin, afin de venger une sorcière dont il a massacré la famille. Lors de sa cérémonie de baptême, Skafloc reçoit en présent une épée cassée en deux, capable de répandre le mal lorsque ses deux parties sont réunies. Valgard, le double de Skafloc, devient une brute assoiffée de vengeance.
 Traduction d'un roman écrit en 1954 et qui aurait, entre autres, fortement inspiré Moorcock dans sa sage d'Elric. Roman de Fantasy d'un auteur plus connu pour sa SF.

Treize, de Seth Patrick (Super 8 éditions)
Jonah Miller, modeste et introverti, est l'un des revivers les plus talentueux. En touchant la victime d'un assassinat, Jonah a l'impression qu'une présence menaçante est tapie de l'autre côté, du côté des morts. Lorsque Daniel Harker, l'homme qui a révélé au monde l'existence des revivers est assassiné, Jonah est chargé d'élucider les causes de ce nouveau meurtre. Premier roman.
Premier roman, premier volume d'une trilogie, les critiques sont mitigées. L'idée est une tournure sur les éternels "voyants". Pas sûre.

Dr Adder, de K. W. Jeter (ActuSF, Perles d'épice)
A Los Angeles, le docteur Adder fait la loi dans le quartier de l'Interface. Il est spécialisé dans les modifications corporelles et travaille régulièrement avec les prostituées. Limmit a pour mission de vendre au médecin le mystérieux contenu d'une mallette.
Livre précurseur de la vague cyberpunk, paru dix avant Neuromancien de Gibson. Pour les amateurs du genre. Je pense me laisser tenter.

13 janvier
Les protecteurs, de Thomas Mullen
Zed est un agent du futur. Un futur où tous les problèmes du monde ont été résolus. Renvoyé dans le présent, il a pour mission de veiller à maintenir ce statu quo. Pour cela, il doit faire en sorte que chaque cataclysme du passé arrive à son terme. Et notamment le grand incendie, un désastre imminent que Zed doit empêcher. Prix Mulholland books 2012.
C'est quoi le prix Mulholland books???  Pas convaincue.

Hybride 1: Ce qu'il reste de moi, de Kat Zhang (J'ai lu)
Par le passé, tous naissaient avec deux âmes, aujourd'hui, un vaccin est chargé d'éliminer l'âme supplémentaire et rares sont ceux qui résistent. Addie et Eva ont résisté et sont la honte de leur famille. Normalement, à l'adolescence, un esprit prend le contrôle et fait disparaître l'autre... pas pour Addie et Eva. Eva est restée cachée dans ce corps qui n'est plus le sien.
Dystopie pour jeunes adultes. Le concept est intéressant.

15 janvier
Chronique d'au-delà du seuil 1: La quête du prince boiteux, de Paul Carta (Archipel)
Khimaï, prince d'Ethernia, est destiné à devenir le pourvoyeur d'un dieu secret. Dès l'âge de cinq ans auquel il reçoit son éducation militaire du maître d'armes Borhôn, il se pose des questions sur ce dieu et tente d'en découvrir l'identité, aidé par l'orpheline Lâthan. Quinze ans plus tard, Khimäi et Bhorôn partent à la recherche de Lâthan, devenue archiviste, qui poursuit sa quête de vérité.
Ah, le destin dans les livres de Fantasy... On peut quand même lui donner sa chance, non? Il y a si peu de parutions francophones.

 
  Bon, c'est ce que je retiens pour janvier.

Il y a des titres qui font vos listes?

22 déc. 2014

Science-fiction de capes et d'épées

Depuis 2-3 ans, je me dis qu'il me faudrait découvrir un peu plus les classiques de la SF et les textes fondateurs.

Au début décembre, alors que je venais de terminer Robots of Dawn d'Asimov et que je ne voulais pas me lancer dans rien de massif (sous-entendu ici: reprendre une des nombres séries non-terminées, avec l'angoisse de se demander s'il faut relire les premiers opus), j'ai décidé de lire Triplanetary, de E. E. Smith. Un texte aux racines du space opera.

Ok, j'en suis à 40 pages et je vous avoue, je ne suis pas sûre que je vais continuer. En tout cas, je ne me jette pas sur ma liseuse pour poursuivre la lecture. J'ai un peu l'impression de lire un film de capes et d'épées. En noir et blanc, avec les exagérations dramatiques des acteurs et la musique post-romantique un peu trop emportée.

C'est kiiiiiiiitsch.

Bon, on début c'est drôle, on trouve ça charmant, mais après un moment, c'est lourd. Allergiques aux adverbes s'abstenir! Et aussi aux mots pseudo-futuristes galopants et aux arrangements avec le gars des vues et aux technobébelles qui règlent tout.

Un feuilleton, je vous dis.

Bon, je me connais, je suis rarement capable de ne pas terminer un livre. Ça me tue un peu, mais là, c'est trop. J'aurais essayé, je pense que c'est une contribution plus qu'honorable - surtout que j'ai déjà lu A princess of Mars de Burroughs jusqu'à la fin.

Je vous tiens au courant si je me dérobe à la suite du livre.

Vous avez déjà abandonné des livres en cours de lecture vous?

9 déc. 2014

La fin: quand la connait-on?

Au dernier Salon du Livre de Montréal, je discutais avec un collègue auteur/directeur littéraire à propos des projets en chantier  et j'ai mentionné que le souci avec ma principale nouvelle en rédaction-mais-au-point-mort était la fin.

Ou plutôt, son manque de fin.

Je ne sais pas comment ça se termine. Ça m'arrive souvent, ce qui me laisse une pléthore d'histoires inachevée au goût de tranches de vie. C'est bien tranches de vie dans les partys ou sur Facebook, mais côté histoire, ça peut être un peu plate.

Le collègue me dit que quand il ne connaît pas la fin d'une histoire qu'il commence, c'est mauvais signe pour l'histoire.

Alors ma nouvelle sur la glace s'est mise à me trotter dans la tête. Je ne voulais pas la lâcher (on s'entend, "mauvais signe" ne veut pas dire "condamnée à passer le reste de ses jours dans la filière 13", mais à quel moment cesse-t-on l'acharnement émotionnel et acceptons-nous la stérilité d'un écrit?).

Deux choses sont arrivées:
1) Je me suis souvenue qu'à l'origine, j'avais une fin. Cependant, en cours d'écriture, celle-ci est devenue illogique. Pas vraiment mieux, j'étais quand même sans fin, mais quelque part, ça m'a semblé de meileur augure. Au moins, j'avais une direction générale, un objectif de "type de fin", même si celle imaginée à l'origine ne fonctionnait plus. J'avais un point de départ pour la recherche d'une nouvelle fin.

2) Ça a tellement mijoté dans ma tête, que je l'ai trouvé, la fin!

Ce qui me laisse devant un dilemme: doit-on attendre de connaître la fin avant d'écrire?
Si je dis oui, c'est parce que, souvent, je suis bloquée dans mon écriture parce que je ne sais pas où, dans 2 ou 6 pages, je vais aboutir. Mais on ne peut pas savoir TOUTE l'histoire avant de l'écrire. Et même quand on la sait, on a souvent des surprises en chemin.

Si je dis non, c'est parce qu'il faut bien arrêter de juste penser à une histoire et s'y mettre, malgré les incertitudes, et même si cette incertitude est de taille et s'appelle "la fin".


3 déc. 2014

Livres à paraître - décembre 2014

Bonjour à tous,

Décembre est un peu entamé, mais il n'est pas trop tard! En plus d'attendre Noël, voici d'autre raisons d'être impatients en décembre:

1er décembre
American Fays - Anne Fakhouri et Xavier Dollo:
Dans les années 1920, à Chicago, hommes et fays tentent de cohabiter.
Ça m'intrigue, surtout pour l'époque, mais le titre anglais d'une oeuvre originale française m'agace et la couverture semble assez moche.
Chez Critic
 
La dague de la fortune vol.1: La voie du dragon - Daniel Hanover:
Autrefois, les dragons régnaient sans partage sur le monde. Puis ils ont disparu de la surface de la Terre... et la magie avec eux. Les royaumes des hommes ont survécu, de même que les sanglantes intrigues de cour qui les animent.
Cithrin, orpheline, surdouée de la finance, Marcus, ancien soldat brisé par la mort de sa femme et de sa fille, et Geder, noble philosophe en quête des origines du monde, n'ont rien en commun. Pourtant, ces trois personnages vont se croiser sur l'échiquier d'un terrible conflit annoncé. Un conflit qui, une fois déjà, a détruit le monde.
Et ouvert la Voie du Dragon.
Pas l'oeuvre principale de cet écrivain dont je n'ai lu qu'une oeuvre, co-écrite avec Ty Franck. Le résumé me laisse froide, car résonne trop des accents du Trône de fer.
Chez Pocket

Le dernier loup-garou - Glenn Duncan:
Jacob Marlowe est le dernier lycanthrope de son espèce. Pourchassé par des tueurs, il décide d'arrêter de fuir. La prochaine pleine lune sera pour lui la dernière. Pourtant, lorsqu'il rencontre Talulla Demetriou dans un aéroport, quelques jours avant sa mise à mort programmée, rien ne se déroule comme prévu.
Loups-garous. Traités de façon originale? À voir. 
Chez Gallimard, Folio SF.

2 décembre
Trône de fer: l'intégrale, volume 5:
C'est LA sortie du mois. On l'attendait hier, il n'était pas dans les boîtes (aaaargh). C'est la traduction de "A Dance with Dragons", sorti en trois petits volumes au préalables (Le bûcher du Roi, Les dragons de Meereen, Une danse avec les dragons). Je l'ai lu en anglais et je l'ai préféré à l'opus précédent. Cependant, nous suivons encore une fois seulement la moitié des protagonistes, un peu en parallèle du livre précédent. En effet, Martin, devant l'ampleur du bouquin, l'avait scindé en deux opus. Ça fait encore beaucoup de  monde à suivre, mais le rythme est un peu lent.
Chez Pygmalion.

Utopiales 2014:
Cette anthologie, qui fait suite au festival européen de science-fiction de Nantes, les Utopiales, réunit des nouvelles d'auteurs français et étrangers, interrogeant d'autres possibles, des âges barbares aux confins du futur.
Je n'ai jamais lu les résumés des Utopiales. Je compte bien y remédier.
Chez ActuSF

La Saga Vorkosigan: L'alliance - Lois McMasterBujold:
Lorsqu'il est affecté à la protection discrète et rapprochée d'une représentante du beau sexe sous l'un des dômes de Komarr, le capitaine Ivan Xav Vorpatril, plus connu sous le nom de Cousin Ivan, s'applique à sa tâche avec zèle, quoique sans la moindre discrétion. Fille d'une des plus, puissantes familles de l'Ensemble de Jackson, sa protégée fuit les tueurs qui ont décimé son clan. Et quel endroit plus sûr que Vorbarr Sultana, la capitale de l'Impérium barrayaran, pour une princesse en détresse ? Oui, mais pour jouir de la protection de la puissante Sécurité impériale, il faudrait qu'elle soit citoyenne de Barrayar, et pour cela, le seul moyen.
Bon, je vais peut-être lire un jour McMaster Bujold...
 Chez Nouveaux Millénaires

3 décembre
L'alchimie de la pierre - Ekaterian Sedia:
Dans la cité d'Ayona, régie par les Mécaniciens et les Alchimistes, la révolte gronde. Les automates replacent peu à peu les travailleurs dans les mines et les usines. Mattie, un automate doté d'intelligence, a été émancipée par son créateur mécanicien pour rejoindre les Alchimistes et étudier leur art. Prise au coeur de l'insurrection, Mattie doit percer les mystères de l'alchimie de la pierre.  
D'une auteure russe en pleine ascension, ce livre a été finaliste pour le James Tiptree Jr. Award et le Locus Magazine Award. D'un imaginaire de prime abord original, je suis très curieuse. Ok: pile à lire.
Chez Panini books. 


Il y a quelques rééditions notables, comme le premier volume de l'intégrale de l'Assassin Royal, deuxième époque (Robin Hobb), ou Gagner la Guerre de Jarowski.
Sinon, assez tranquille. Il y a des choses qui vous tentent?

Bonne lecture!

24 nov. 2014

Salon du livre de Montréal: apparition unique

Je ne vais pas souvent dans un salon du livre. C'est juste trop cruel, tous les livres à lire et tout le pas-de-temps pour les lire.

J'y suis allée samedi pour le 5 à 7 des revues Solaris et Alibis. Il y a eu plus de monde que ce à quoi je m'attendais. Ça a été sympa de parler un peu à tout le monde. J'avoue avoir un peu moins eu recours au "regard concentré dans l'espace" pour pas que ça paraisse que j'étais trop gênée. Faut dire que j'avais un Julien avec moi, qui attirait et dispersait l'attention tout à la fois. Merci à Sébastien et à sa coloc Élisabeth de s'en être occupé un peu et d'avoir permis à maman de souffler un peu.

Je me suis même surprise à discuter avec des gens avec lesquels, d'habitude, je me limite à "salut - comment ça va". Par timidité, pas par froideur. Bon, j'ai encore à m'améliorer, mais n'arrive jamais à parler à tous ceux qu'on veut. Je me disse que le jour où j'aurai pris un rythme d'écriture respectable, je me sentirai moins intrus, mais en même temps, je me suis rendue compte que les conversations étaient plus d'ordre "familial  - amical" que "boulot d'écriture". Peut-être deviendrai-je un animal social?

En passant: j'ai terminé la correction du chapitre 8, qui a grossi de près de 7 pages. À l'amorce du chapitre 9, il me reste 100 pages sur 399 - pour l'instant - à corriger. Je vais y arriver, en essayant de ne pas trop penser que j'aurais dû avoir terminé tout cela il y a des années, quand j'étais encore jeune et que, tout ce que j'avais à faire, c'est écrire et lire. Elle m'en à fait perdre du temps, l'anxiété!

Bon je déraille.

À quand le prochain rendez-vous littéraire? Avant Boréal, quand même!

11 nov. 2014

Livres à venir

Après avoir failli à ma discipline la semaine dernière, me revoici avec une petite liste des titres à paraître en novembre (en français).



All Clear, de Connie Willis, chez J'ai Lu. 
2060, point de départ des voyages dans le temps. Il semble que quelqu’un a changé l’issue de la Seconde Guerre mondiale, mettant à mal la théorie selon laquelle il est possible d'observer le passé sans le modifier...
 
 Le Cycle d'Ender. Ender: Prélude, d'Orson Scott Card, chez J'ai Lu.
Cinq nouvelles de la genèse du Cycle d'Ender.
 
La sonate hydrogène, d'Iain M. Banks, chez J'ai Lu
Un nouveau chapitre de l'histoire de la Culture, qui contient une branche Contact chargée d'approcher les sociétés de la galaxie et de les convertir à ses valeurs. Les Gziltes, des humanoïdes proches de la Culture mais qui n'y ont pas adhéré, se préparent à une Sublimation générale. A la veille de la Sublimation, un doute ressurgit concernant un livre sacré contenant des révélations scientifiques. 
Parce que j'ai souvent entendu parler de ce titre particulier de La Culture.
 
Faerie Stories, de Johan Heliot, chez Mnémos
Intégrale du cycle de Faerie, un univers parallèle fait de lieux chargés d'histoire et d'émotions. Lil, une fée vivant à l'époque contemporaine, doit infiltrer le milieu des hackers pour contrer la perte de magie du pays, puis le monde de l'édition, confronté à des meurtres en série.
Je ne connais pas cette maison d'édition. Oeuvre francophone qui pique ma curiosité.

Frank Merriwell à la Maison-Blanche, de Ward Moore, chez Passager clandestin
Willem van Ten Bosch, savant fou nihiliste, a créé Frank Merriwell, un robot destiné au combat politique. Le politicien Steve Woolsey s'en empare et, au fil des élections, Merriwell remporte des victoires qui lui ouvrent bientôt les portes de la Maison-Blanche.
Cette maison d'édition se spécialise dans la réédition d'oeuvres courtes un peu obscures et au sujet souvent chaud ou controversé.  
 
 Nous mourons nus, de James Blish, chez Passager clandestin
Alors que le réchauffement climatique de la Terre a atteint son paroxysme, le président général de la loge 802 de la Fraternité internationale des ingénieurs de l'hygiène doit choisir trois hommes et six femmes pour l'accompagner sur la Lune et fonder une nouvelle humanité.
Histoire classique en apparence. 
 
Humains, de Matt Haig, chez Hélium
Un extraterrestre est envoyé sur Terre afin de prendre la place d'un scientifique, et empêcher ainsi les humains de réaliser une importante avancée technologique. D'abord intrigué et dégoûté par les moeurs de l'espèce humaine, il finit par s'attacher à elle.  
Yé, une histoire d'extra-terrestre!
 
Nexus, de Ramez Naam, aux Presses de la Cité
En l'an 2035, Nexus est une nouvelle nanomolécule capable de relier les cerveaux entre eux. Kade, un jeune étudiant biologiste, voit dans cette drogue de nouvelles possibilités de communication et un immense progrès pour la société. Il va se retrouver dans un monde où vont se mêler scientifiques chinois, moines bouddhistes et agents de la CIA et s'apercevoir que les enjeux sont conséquents.
 Intriguant. L'anticipation rapprochée n'est pas ma SF préférée, mais je me laisserais tenter.
 
Ferrailleurs des mers, de Paolo Bacigalupi, chez J'ai Lu
A la fin du XXIe siècle, dans un bidonville de Louisiane, Nailer survit avec d'autres adolescents grâce aux carcasses de pétroliers qui lui fournissent du cuivre à revendre. A la suite d'une gigantesque tempête, un bateau s'échoue sur la côte. Des objets rares et précieux s'en échappent, mais également une jeune fille qui semble en difficulté.
Parce que j'ai adoré la Fille automate, du même auteur. 
 
Solaris 192
Spécial 40ème anniversaire. Avec une nouvelle de ma personne. Que dire de plus.
Cette liste était une première pour moi. Ça vous plaît? Des suggestions d'amélioration?
Quelles sorties de livres attendez-vous? 
 
 
 

29 oct. 2014

Éloge de la correspondance.

J'ai toujours eu cette image romantique - dans le sens de la période, pas de la comédie - de l'écrivain, l'artiste qui entretient des correspondances avec un ami, un autre artiste, un mécène. Le recueil de leurs écrits dévoilent des débats, des réflexions sur l'art, le métier, la langue, l'actualité (j'ai aussi eu cette image pour le fameux journal intime, qui s'avère par contre assez stérile).

J'aime bien l'idée, d'abord, de prendre le temps d'écrire une lettre. Ce n'est pas un courriel, encore moins un statut Facebook. Il y a un temps à prendre, une page à remplir (on n'envoie pas que quelques lignes!). On couvre une période de temps donné aussi (on n'en pond pas une par jour, et si c'est le cas, on les envoie en paquet). On veut que ça vaille le timbre.

C'est aussi une sorte de dialogue différé. Pour la personne que je suis, qui a eu l'habitude de se faire couper la parole de façon constante dès qu'elle se trouvait à périphérie d'une conversation, j'aime bien la notion de discuter avec quelqu'un tout en ayant le temps de réfléchir à ce qu'on va dire (parce que je ne suis pas très spontanée non plus).

Vous allez me dire: ça ressemble un peu au blogue, avec les commentaires et tout. Oui, mais en plus intime, en plus développé.

Bien sûr, je trouve toujours que je n'ai rien à dire. Et on parle de temps: la ressource la plus rare et non renouvelable de l'univers.

J'ai reçu des lettres d'une amie avec qui je corresponds de façon sporadique depuis des années. Oh, on se parle par d'autres moyens aussi. Mais la lettre écrite, le snailmail, on y tient. Il y a une valeur ajoutée à ce qu'on prend le temps de faire.

Je crois que, moi aussi, je vais aller me chercher du beau papier et un nouvel encrier!


20 oct. 2014

Confessions d'une pirateuse.

Petit billet inspiré par celui de Prospéryne, sur les pièges de la gratuité.

Avec les livrels, l'accès aux livres, comme pour la musique et les films, est de plus en plus facile. Les sites de partage en sont remplis, des livres seuls ou encore des séries ou des compilations complètes.

J'avoue avoir téléchargé des livres gratuits. J'essaie de me limiter aux titres du domaine public, mais j'ai souvent erré vers les classiques qui ne sont pas encore tout-à-fait assez vieux... et vers les bestsellers mondiaux. Je rationalise le tout en me disant que 1) je télécharge du livre non-domaine-public en anglais seulement; 2) les bestsellers, ben je n'empêche personne de vivre (sauf les librairies et les éditeurs... soyons honnêtes, sans les ventes de bestsellers, ni l'un ni l'autre ne pourraient tenir un catalogue bien varié); 3) ce n'est pas bien différent de l'emprunt à la bibliothèque- qui n'a pas les plus récents titres en anglais -  ou à un ami (faux sur les deux comptes, à cause du fonctionnement des bibliothèques quant aux paiements de droits d'auteurs/achats de titres et à cause de l'ampleur de la diffusion pour le second).

Bref, j'essaie de ne pas trop me sentir coupable d'être cheap (chez moi, on n'achetait pas de livres, que de la bibliothèque!) et de ne pas avoir de budget pour acheter des livres (qui sont pour mon seul plaisir et, soyons honnête, y'a des  choses pas mal plus importantes que ça, au diable les valeurs). Et de ne pas être capable de choisir. Je me connais, chez un disquaire ou un libraire, incapable de faire un choix, en pleine crise d'angoisse à l'idée de ne pas prendre le bon livre.

À la place, je me noie sous les fichiers, incapable de trouver certains livres gratuits, mais je n'ose pas ouvrir la valve de l'achat de livrel. Serais-je capable de m'arrêter? Et comment réagirai-je au fait d'avoir un livre uniquement en numérique? Sachez que je n'ai jamais rien acheté de purement virtuel. Il est peut-être là, le blocage.

Bon, je dérape. Dodo.

PS: oui, je comprends l'incohérence d'une aspirante auteure qui pirate.
PPS: je n'ai aucun remords, par contre, en ce qui a trait aux séries télé. Ça, c'est fairgame.

13 oct. 2014

Lancement Six Brumes et Brins d'Éternité

Samedi, comme promis, je me suis extirpée de ma routine de casanière perpétuelle pour aller au lancement multiple qui avait lieu à l'Amère à Boire.

En vrac:

1) Faire un lancement conjoint, c'est vraiment génial. Ça permet de regrouper plus de monde du milieu, sans multiplier les événements auxquels assister (nous avons tous des vies occupées). Ça fait se croiser plus de gens, ça fait une foule plus grosse... paaarty.

2) Faut vraiment que je me rappelle d'amener du liquide. Ça m'a chatouillé le cervelet à mon départ de la maison, puis je me suis dit "ben ils sont dans un bar..." Erreur. Donc, encore une fois, je reviens d'un lancement pas de livre (acheté... parce que j'ai eu droit à une livraison de livres donnés généreusement).

3) Je suis de plus en plus à l'aise avec les gens, mais j'ai encore des gens avec qui je ne sais pas comment interagir ou avec qui je sens que je tombe dans un creux de conversation assez vite (que voulez-vous, je ne suis pas très talentueuse dans les conversations, une fois épuisés mes deux sujets pré-préparés, je suis comme un poisson dans le désert). Et pour les groupes, ben je me relègue au rang d'observatrice assez vite.

4) Je dois sortir plus souvent. Ou du moins voir des gens plus souvent (pas facile de faire garder le nain). Prochain défi: voir des gens que je rencontre à des événements comme ça à l'extérieur desdits événements.

5) Mes tactiques pour pas que ça paraisse que je n'ose pas parler à personne (et que personne ne veut me parler) ont été percées à jour!!!

6) J'aimerais vraiment aider à organiser le Boréal, mais j'ai déjà si peu de temps... Je récidiverai à l'animation de tables rondes, ça c'est promis.

Pas rapport avec le lancement:
7) Selon Goodread, j'ai atteint mon objectif de 2014: 20 livres. J'ai le goût de disqualifier des livres (une bd, et plein de livres à moins de 250  pages), mais 4 livres sur 5 de la série A Song of Ice and Fire compensent largement. Je pensais avoir mis mon objectif à 26. Je crois que je l'avais baissé pour conserver quelque chose de réalisable. Contente. 26 l'an prochain?

8) Mirage: le chapitre 7 est terminé de corrigé. 4 pages aujourd'hui (ok, il y a une page de 4 lignes et deux pages avec beaucoup de dialogue, mais ça compense pour les pages et les pages de réécriture complète).

Bonne semaine tout le monde!

6 oct. 2014

Comment créer sa bulle

Mon lieu d'écriture, c'est mon petit bureau, installé entre le divan du salon et le bureau de mon chum. J'ai la télé  - pas si souvent allumée, tout de même, mais la saison de hockey recommence sous peu et le mari joue quand même régulièrement à des jeux vidéos - dans mon angle mort visuel gauche, mais en plein dans la direction de mon oreille. Et j'ai un garçon de trois ans. Qui joue, qui court, qui saute, qui chante, crie, parle, cogne ses jouets, les échappe.

Et les deux enfants - le grand et le petit - demandent mon attention aux 30 secondes.

Donc, créer une bulle un peu isolée est plutôt difficile, et il y a des heures où il faut oublier ça. Cependant, les écouteurs sur les oreilles, c'est magique. Ne serait-ce que parce que tu peux laisser les cris durer un peu plus longtemps avant d'y répondre sans trop culpabiliser. 

J'avais oublié à quel point ça aidait, de s'isoler dans un nuage de musique pour écrire. En grande anxieuse débile que je suis, ça me prend vingt minutes décider qu'est-ce que je mets, mais j'ai récemment résolu le problème grâce à quelques sites qui suggèrent des playlists d'usagers. Et je découvre plein de nouvelle musique.

De préférence, par contre, je vais vers la musique instrumentale. Sinon, je suis trop distraite par les mots. Pour vraiment me concentrer, j'aime bien le baroque, avec son apparent mouvement perpétuel.

Bon, la musique ne m'immunise pas contre notre némésis à tous (le vile internet), mais ça...

Écoutez-vous des styles en particulier? Est-ce différent selon le stade d'écriture auquel vous êtes rendu?

29 sept. 2014

Changement de perspective

J'en ai marre. Je vous jure, je veux juste l'avoir fini, ce foutu roman. Cependant, il faut bien finir de le corriger.
Je veux bien me mettre des dates buttoirs, mais quand je gère mes propres deadline, disons que je ne suis pas très bonne pour les respecter (soit ils ne sont pas réalistes, soit je ne priorise pas en fonction de cela).

Je veux terminer la correction avant la fin de l'année.

 92 jours. 134 pages. 1.45 pages par jour.

Pas des masses, vous direz, mais si on considère que j'ai réussi à corriger entre 2 à 4 pages par semaine au cours du dernier mois, il me faut accélérer la cadence et, surtout, m'arranger pour qu'il me reste assez de cerveau une fois la journée de boulot fait et le nain couché. Et il y a toujours les jours où on ne peut pas. Alors les pages de retard s'accumulent.

1.45 pages par jour, ce n'est pas tant que ça.

Ok, ça dépend de la page. S'il faut la réécrire au complet, puis revenir en arrière pour corriger et vérifier dix-huit éléments.

On respire.

1.45 pages par jour. On arrondit à 3? Pour se donner une marge de manoeuvre et congé à Noël?



22 sept. 2014

Narrateur qui sait ce qui va se passer.

Je suis en train de lire un roman plutôt bien écrit avec narrateur au "je". D'accord, pas mon type de narrateur préféré, mais dans ce cas-ci, c'est essentiel. Tout se passe plutôt bien à l'exception de petites digressions qui nous font décrocher du narrateur qui vit avec nous les événements. D'un coup, on se rend compte que le narrateur nous raconte ce qui lui est arrivé, comme si on était au coin du feu. Vous savez, avec de petits commentaires du type: "... cela ne pouvait aller  pire. Ah, si elle avait su à ce moment à quel point elle n'avait pas toucher le fond." Vous voyez ce que je veux dire?

Ça m'énerve.

Parce que ça vend la mèche à deux niveaux: de l'action à venir et du dénouement ultime.

Personnellement, ça casse l'atmosphère. J'ai toujours l'impression de tomber dans un texte écrit il y a quelques décennies, comme si le style appartenait à une autre époque. Un peu comme les romans épistolaires.

Heureusement, dans le roman que je lis en ce moment, les commentaires comme ça ne sont pas légion, mais ça irrite quand même.

Peut-être que ça irrite plus à cause de leur sporadicité? Comme si ce n'était pas intégré au narrateur. S'ils étaient plus constants, ils ne casseraient rien, puisqu'ils feraient pleinement partie de la narration.

Donc pas assez affirmés? Dans la narration, est-ce la loi du tout ou rien?

15 sept. 2014

Rentrée littéraire

Dans le but d'élargir mes lectures, et par souci professionnel, cet automne, je suis d'un peu plus près l'actualité littéraire francophone. J'ai donc lu pas mal d'articles sur la rentrée littéraire. Parce que l'automne, c'est LE moment, l'inondation de nouveautés. On sort les vedettes et on met toute la gomme pour mousser les nouveaux auteurs dont on pressent qu'ils seront les têtes d'affiche de demain.

Je sais, la littérature de l'imaginaire, ce n'est pas la "grosse affaire". Alors j'ai lu les articles sans trop d'attentes. Puis, il y en a eu un sur le policier et les genres de l'imaginaire. Et franchement, il n'y avait pas grand chose.

1) Est-ce parce qu'il n'y a vraiment pas de titres qui vont paraître?
2) Est-ce parce que le choix des titres à paraître est ordinaire, sinon banal?
3) Est-ce parce que la littérature de genre est inondée de traduction? Pourtant, on parle bien des sorties en littérature étrangère (i.e. non francophone). Le problème vient-il alors du délai de traduction entre la sortie originale et la traduite?

Un peu des trois?
Ou bien n'est-on simplement pas au courant de ce qui s'envient en littératures de l'imaginaire? Et personne ne s'en soucie.

8 sept. 2014

Outils pour développer le vocabulaire

Je l'ai déjà avoué, la description est mon point faible en écriture.
D'abord, parce que je ne prends pas le temps de visualiser, ensuite parce que mon vocabulaire est souvent un peu, juste un peu à côté de la plaque, ce qui rend l'image toujours un peu bizarre, décalée, déglinguée. Bancale, comme dirait un ami.

Celui-ci m'a dernièrement fait parvenir un outil qu'il s'est construit pour varier son vocabulaire des couleurs, mais aussi pour sélectionner la bonne couleur.

J'aimerais bien faire du pouce sur cet outil. Je crois que ma priorité: la description physique, statique mais aussi en mouvement. Ensuite, les textures. J'aime beaucoup les textures, mais j'ai du mal à décrire les différents degrés de "lisse", par exemple (lisse comme du verre, mais aussi lisse "chaud" comme du bois sablé, doux et presque animal; lisse "froid" comme la pierre d'une église séculaire, qui laisse deviner les milliers d'aspérités microscopiques). Ensuite, les verbes. Parce qu'on utilise toujours trop les verbes génériques, comme "arriver au bout" au lieu d'"aboutir". Les verbes plus précis aident aussi à créer des descriptions plus fluides, moins embourbées de mots dont l'ordre devient difficile à établir.

Quels sont vos outils / exercices pour développer votre vocabulaire?

1 sept. 2014

Le Grand Défi de littérature québécoise: c'est parti!!!

1er septembre!!!!

Oui, c'est la fête du travail, et quel congé bien tombé! C'est aussi le début du Grand Défi de littérature québécoise, lancé par Dominic Bellavance sur son blogue. Donc aujourd'hui, j'ai commencé un livre québécois. Un recueil en fait, le numéro 191 de Solaris, que je n'avais pas encore lu.

Qu'est-ce que c'est que ce défi?
C'est très personnel en fait, c'est un défi qu'on se lance à soi, pour se réapproprier notre littérature.
En fait, je vois le défi comme un outil pour nous aider à explorer notre littérature dans toute sa variété, à sortir des sentiers battus... Bon, comme première lecture, le Solaris de l'été, je ne suis pas vraiment sortie de mes ornières, mais je compte bien le faire!

Après tout, le 12 août dernier, j'ai acheté quelques livres québécois, dont un seul dans les genres de l'imaginaire!

Vous voulez participer? Téléchargez le formulaire ici.

25 août 2014

L'entre-projets

Hier soir, j'ai terminé de corriger la partie révisée de Mirage. J'attends maintenant la suite des commentaires et corrections de ma lectrice. Étant donné que ça m'a pris un an passé à travers la révision de 62% de l'histoire, ne retenez pas trop votre souffle! Cela dit, ma discipline s'améliore de mois en mois (le jogging matinal semble aider d'ailleurs, ce qui donne raison à tous ceux qui me disent depuis belle lurette de me mettre au sport!).

Hier soir - quelle soirée productive! - j'ai aussi lu et accepté/refusé les corrections à apporter à une courte nouvelle qui sera bientôt publiée. Comme il ne s'agissait que de révisions linguistiques, ce fut rapide. J'avoue que je m'attendais à un peu de commentaires sur la forme du texte, mais peut-être que le contexte ne le permettait pas.

Enfin, me voilà dans le néant de l'entre-projet. Oh, n'ayez crainte, des projets d'écriture, j'en ai. Trop.

Dans lequel je me lance maintenant?

Va falloir que je me décide assez vite, si je ne veux pas perdre trop de temps à tergiverser. En réalité, j'hésite entre quatre candidats: une histoire dont les paramètres m'ont été fournis par un garçon de 10 ans, une nouvelle dont le premier jet n'est pas encore terminé, le brainstorming d'un roman, la millième écriture d'une nouvelle jadis refusée et dont le point de vue narratif n'est pas le bon.
#1: je ne me sens pas à l'aise dans les histoires pour jeunes. J'ai déjà essayé, mais je n'y suis jamais arrivée (histoires pour une nièce, histoire pour le même garçon, mais pour 5-6 ans). Sauf que là, c'est une promesse, et l'âge ciblé est plus élevé. Aussi, le garçon en question peut lire des textes pour plus vieux. Que voulez-vous, tout le monde ne peut pas être auteur jeunesse (j'ai le droit, hein?). Pour ce qui est des contraintes, ça m'a permis de générer une idée assez sympathique, du moins je l'espère.
#2: choix facile. Le plus valorisant aussi, puisqu'il me permettrait rapidement (enfin, pseudo-rapidement, quoique si je le fais à la vitesse de ma dernière nouvelle, ça ne serait pas trop pire) d'accomplir quelque chose.
#3: Est-ce une bonne idée de se lancer dans le plan d'un roman quand le roman en chantier depuis dix ans n'est toujours pas terminé?
#4: Juste l'idée de retourner travailler sur cette histoire me décourage, mais je ne veux pas l'abandonner.

Que faire?

Et non, je ne me lance pas dans 4 projets en même temps, sinon rien n'avancera. Depuis un an et demi, je me concentre sur un seul projet à la fois, et les résultats sont acceptables. J'avance. Pas vite, ok, mais j'avance, contrairement à avant.


18 août 2014

Réécriture: épisode 3: les joies

De se rendre compte qu'on a relevé la même correction à apporter que notre réviseure bien-aimée.

Disons que ça flatte dans le bon sens pis qu'on se dit que notre sens critique n'est pas complètement scrape.

Bon, parlant de scrape, moi je le suis pas mal, donc bref billet.

11 août 2014

Un petit geste ou un grand défi pour le livre québécois

Bonjour à tous,

Aujourd'hui, je fais du pouce sur deux initiatives d'auteurs qui ont éclos récemment, par un drôle d'adon qui n'est pas mal du tout.

D'abord, demain, c'est le 12 août, et le 12 août, on se joint au mouvement parti par Patrice Cazeault et on achète un livre québécois. Pourquoi? Parce qu'acheter le livre d'un auteur d'ici - et pas nécessairement un roman, ça peut être un livre de cuisine, un essai, une biographie, un livre sur le béton... - c'est encourager une culture vivante et diversifiée.

On parle souvent d'acheter local pour les aliments, les vêtements et tout le tralala. Et la culture dans tout ça? Loin de moi l'idée de prôner l'autarcie culturelle. Il faut être ouvert d'esprit. Et être ouvert, c'est aussi être ouvert à ce qui vient de chez-soi, ne pas rejeter les écrits d'ici juste parce qu'ils sont d'ici. La diversité du livre québécois est impressionnante. La diversité, sa cultive en l'arrosant, donc en achetant (ok, j'arrête avec la métaphore agroalimentaire avant de vilipender la monoculture).

D'ailleurs, comme exercice pour s'ouvrir à notre propre culture livresque, Dominic Bellavance a mis sur pied le Grand défi de la littérature québécoise. L'idée, c'est de ramasser le plus de points possibles en remplissant le plus de cases dans le fichier excel ou pdf. Ça nous force à sortir de nos zones de confort, à partir à la découverte, à faire des recherches... ou à demander à votre libraire préféré un coup de main, il est là pour ça!!!


Donc: le 12 août, achetez vos livres pour le défi de Dominic ;)




4 août 2014

Introduction à la science-fiction: les détours

Je me fais parfois demander par quel(s) livre(s) aborder la science-fiction. Et pour un travail que certains connaissent, nous nous faisons demander les incontournables du genre.

Alors j'essaie de me souvenir comment je suis venue au genre. Mais voilà, j'y suis venue par voie détournée, par le biais de la "science-fantasy" (ouioui, c'est une catégorie... ce que les distributeurs/éditeurs peuvent pas inventer!). Je lisais les livres de Marion Zimmer Bradley sur les légendes arthuriennes et j'ai dérivé vers Ténébreuses, ce qui m'a menée à Pern. Tout cela étant édité chez Pocket, je cherchais toujours les couvertures argentées dans les rayons de la bibliothèque municipale. Je suis tombée sur Dune. Pas n'importe quel début hein? Et je me suis mise à lire l'Anthologie de la science-fiction, les quarante millions de volumes remplis de nouvelles.

Zut, j'oublie le vrai début: Jules Verne. J'ai lu tout ce que la bibliothèque scolaire contenait. En même temps que je lisais les mêmes romans d'espionnage que ma mère. Et le Seigneur des Anneaux.

Bref, éparpillée la mademoiselle. Je n'ai pas suivi la chronologie habituelle des livres jeunesses (je n'en ai pas lu, point), ni le tour des classiques (je ne savais pas lesquels ils étaient).

Et ne pas oublier l'apport télévisuel: pour apprendre l'anglais, j'écoutais Star Trek TNG à tous les soirs! Oui, l'androïde était mon préféré. C'était mon destin!

Mêlé tout ça non? C'est pour ça que je viens tout juste de lire Fondation d'Asimov. Enfin! (Et m'enfin... je ne comprends pas tout l'énervement autour de ces histoires. Mes attentes ont peut-être été gonflées par la réputation, sujet d'un autre billet).


28 juil. 2014

Tâches qui occasionnent des listes de livres à lire

Il y a des activités dans la vie qui génèrent des listes de livres à lire.
Et nous savons tous que les listes de livres, ça se multiplie, ça se reproduit, ça nous envahit!

Depuis quelques jours, à la librairie, nous déplaçons certaines sections, nous remplaçons des tablettes bancales. Bref, les projets d'été quoi! Alors j'ai fait la remise en ordre de la section des essais en sciences (vérifier que les livres sont dans la bonne section, les remettre en ordre alphabétique, regarder si on n'a pas loupé des droits de retour). Elle n'est pas énorme (parce que tous les livres sont souvent classés du côté spécialisé), et je dois avouer que je ne pourrais pas comprendre plusieurs des ouvrages qui y sont (certains sont destinés au grand public, d'autres pour lecteurs avertis), mais il y a des titres accrocheurs.

Outre les livres sur les expériences potentiellement dangereuses (faut que je les achète pour un Julien-plus-grand!), il y a "Exquise planète", l'application de la technique du cadavre exquis à la création d'une planète. Le jeu est joué par un écrivain, un paléontologue, un archéologue et un astrophysicien. Il y a aussi "Asimov et l'acceptabilité des robots", qui date déjà (hmm, retour loupé, je n'aurai pas le choix de l'acheter celui-là!). Il y a les classiques de Hawking et Reeves, qu'on se dit toujours qu'on va lire, mais auxquels on ne s'attaque jamais (comme Greene et Suzuki, qui sont absents de notre sélection).

Et un superbe livre de cryptozoologie!!!!

Bon, disons que la section psychopop a été pas mal moins excitante par contre. Là, à part regarder honteusement la table des matières des livres sur l'estime de soi, y'a pas eu de coup de foudre.

21 juil. 2014

Description 2

Petite randonnée pédestre:

***

La montagne se dresse devant Simon, colorée par le feuillage d'automne des bouleaux. Il s'engage dans le sentier, un cordon étroit de terre désherbée qui serpente au coeur du sous-bois. Après quelques minutes d'ascension légère, la pente s'accentue et la terre laisse place à des pierres disposées en escalier. Simon tente de garder le rythme, mes les marches, hautes et inégales, l'essouffle. Sur sa gauche, un ruisseau dévale au creux d'un petit fossé. Les rayons de soleil qui traversent la frondaison dorée le réchauffe, de là à lui faire oublier la fraîcheur de la saison.

Enfin, l'escalier aménagé aboutit à un chemin moins abrupte qui gravit le flanc de la montagne à coups de lents et paresseux méandres. Simon reprend son souffle et son rythme sous le feuillage qui s'éclaircit de plus en plus avec l'altitude. Puis le sentier descend un peu et poursuit sa route sur un ponton de rondin qui traverse le ruisseau. Simon s'arrête et profite de la trouée, car les branches des arbres plus menus ne se rejoignent pas ici au-dessus du cours d'eau, pour contempler les montagnes qui couvrent le territoire dans toutes les directions. Et là, un éclat scintillant, un lac perdu au sommet de l'une d'elles.

Il reprend l'ascension.

***

Bon, pas trop brouillon. Comment sent-on le temps qui passe? C'est un aspect qui me dérange souvent: comment faire sentir le temps qui passe sans l'indiquer (après une demi-heure de marche) et sans étirer la description.

8 juil. 2014

Description 1

Je dois pratiquer mes descriptions de paysage.

J'ai donc décidé de vous faire souffrir, mouahahahahahh.

 ***

Quand Sofia arriva au sommet de la colline couverte d'une herbe courte et sèche, le bruit pétaradant des moteurs deux-temps augmenta d'un coup. À ses pieds, le versant abrupte plongeait pour aboutir dans un vallon long et étroit au fond duquel s'entrecroisaient une rivière sinueuse et un circuit de course délimité par d'anciens poteaux de clôtures.La foule, plutôt dispersée dans les hauteurs, se densifia au fur et à mesure que Sofia descendait la pente pour se rapprocher de la piste. Le ruban de terre battue serpentait entre les rares bosquets et empruntait deux pontons de bois assemblés lâchement pour traverser le cours d'eau. Les motocross émergèrent d'une dépression camouflée par le versant avancé de la colline voisine dont la piste contournait le pied, puis accélérèrent dans la dernière ligne droite avant le fil d'arrivée. Quatre motos se disputaient la tête en essayant de se dépasser sur la route à peine assez large pour deux engins. La roue avant d'une des motos entra en contact avec la roue arrière d'une autre. Les deux motos dérapèrent, entraînant avec elles la bécane en queue de peloton.Seule la moto 352 demeura en piste. Plus loin, de derrière l'autre versant, le reste des compétiteurs se rapprochaient, mais la distance à parcourir pour rattraper l'engin de tête.


***
Inspiré par: un film de Bud Spencer et Terence Hill "On va se fâcher".

4 juil. 2014

Retour d'atelier long: plein de missions!

Pour ceux qui se le demandent: oui-oui, je suis toujours en vie.

C'était la première fois que je participais à un atelier long, et ma dernière participation à un atelier court datait de 2009!!!

Juste pour le fait d'avoir eu à écrire à tous les jours, ça valait le coup. Ça m'a permis de reprendre les bonnes habitudes et de me défaire de mon handicap  de départ (je prends un temps fou à démarrer à cause des 14 millions de questions que mon cerveau considèrent nécessaires de se poser avant d'écrire...). Avec le temps restreint pour les exercices, j'ai eu à m'adapter :).

Ça fait aussi du bien d'aiguiser son sens de la lecture en analysant les textes des autres. J'aimerais bien me tester à la direction littéraire des fois, mais je n'ai pas vraiment les qualifications... C'est comme pour les articles dans les revues, j'aimerais bien en faire, mais je ne sais jamais par quel bout les prendre.

Anyway, je diverge. Voici le noeud du billet: les Missions (avec le regard de Guy Jodoin, "Dans une galaxie près de chez-vous"):

Travailler les descriptions de lieux. Du genre BEAUCOUP. À partir de la base: vocabulaire, visualisation, aides visuelles (photos, extraits de films), parce que c'est juste du grand n'importe quoi. Je ne suis pas visuelle pour deux sous.
En contrepartie, développer les descriptions qui font appel au toucher et aux sons.

Travailler les descriptions de personnages. Moins pire que les lieux, mais développer surtout la variété et l'adéquation du langage.

Travailler les narrateurs omniscients: bavard (que je ne réussis absolument pas) et discret (le faire volontairement pour mieux réussir le narrateur aligné). Écrire des histoires complètes avec ces narrateurs. J'ai déjà une nouvelle réécrite 4 fois qui bénéficierait d'un vrai bavard (sérieux par contre).

Élaborer un schéma de développement d'un arrière-monde.

Écrire. Écrire. Écrire. Écrire. Écrire.

Tout un programme :P

3 juin 2014

Mois de juin - non - été occupé!

Les projets s'accumulent tranquillement. Au point où je n'aurai pas le choix de me discipliner encore plus.

J'ai eu un petit relâchement depuis le Congrès Boréal. Durant ma semaine de vacances, j'ai terminé la correction d'un chapitre, mais depuis, plus rien. Il faut dire que nous sommes partis quatre jours pour visiter Washington, le mari et moi, puis le travail n'a pas lâché. On fermait l'année au 31 mai, ce qui veut dire: inventaire annuel. Joies.
Dans les moments de fatigue, je retombe plus facilement dans la fanfiction pour lire sans cerveau (aaaarrg, j'avoue, je suis dépendante, je dois me soigner).

Les projets, donc!
Un court texte pour la mi-juillet.
Concocter mes réponses pour le projet piloté par Isabelle sur les méandres du milieu de la littérature de genre au Québec.
Continuer la correction de Mirage (je n'ai pas encore fini ce que ma correctrice a envoyé, il faudrait, avant de recevoir le reste!!!).
L'atelier d'écriture long avec Mme Vonarburg.
Un texte que je dois écrire comme cadeau d'anniversaire à un garçon qui m'a donné les éléments constitutifs (qui - quoi - quand - où). Je ne sais pas quelle longueur ça aura, mais ça va me demander un peu de recherche. Je ne sais d'ailleurs pas si je dois l'écrire en français ou en anglais ce texte.

Ouin, ça commence à en faire pas mal! J'aimerais bien glisser une critique quelque part là-dedans...

Pour le moment, je me repose de l'inventaire en lisant la série Fondation d'Asimov. Ben non, je ne les avais jamais lus! Shame on me!!!

26 mai 2014

Solaris no. 190

D'entrée de jeu, je souligne le grand changement chez Solaris: la COULEUR!!!
Eh oui, Solaris passe de la technologie noir-et-blanc vers la couleur pour son intérieur. Cela nous permet donc d'admirer à leur juste valeur les oeuvres qui accompagnent les textes de la revue, ainsi que les diagrammes des essais, les photos tirées de films et les couvertures des livres commentés.

Au sommaire du dernier Solaris, il y a quatre nouvelles assez substantielles (entre 17 et 26 pages) et, non pas l'unique essai des Carnets du futurible, mais trois textes de non-fiction.

D'abord, La Langue du voisin d'Éric Gauthier nous entraîne dans l'exil involontaire d'un jeune homme tout ce qu'il y a de plus banal, qui traverse sans s'en rendre compte dans un univers autre dont il n'arrive plus à revenir. L'histoire commence à tâtons, comme son personnage qui cherche la réponse à la mystérieuse langue de son voisin, puis  on se retrouve ailleurs, déboussolé. Éric Gauthier nous happe dans les émotions de son personnage, à fleur de peau, qui explosent à la fin, dans une scène qui résonne par son terre-à-terre.

Ensuite, Profundis d'Eleanor Belinki m'a laissée un peu plus de glace. Le thème est excellent, bien développé, mais le personnage principal m'a peu touchée. Il faut dire qu'il semble, de prime abord, distant de nature, orienté sur la tâche, peu en lien avec ses émotions. Pourtant, certains éléments laissent croire qu'elles existent, ces émotions. Cette inconsistance dérange: soit il y en a, soit il n'y en a pas. Néanmoins, la fin douce-amère m'a chamboulée.

Capitaine Pisse-Vinaigre de Philippe Roy est un texte plus chamboulé au niveau de la trame narrative, qui alterne entre deux, sinon trois segments différents. Il demande un peu de patience pour bien saisir ce qui arrive, mais cela concorde bien avec le personnage principal qui essaie lui aussi de tout démêler. L'élément fantastique qu'on suspecte se dévoile peu à peu, et avec lui un univers juste assez bien esquissé pour révéler la créativité de l'histoire.

Enfin, Les Pèlerins de Calcibur d'Alain Bergeron nous présente une histoire de fantasy  à la quête d'allure d'abord très convenue. Si la fin est surprenante et originale, la langue un peu empesée utilisée dans le texte - ce qui fait très fantasy - m'a agacée. Je peux comprendre l'idée de contraste, d'accentuer le cliché pour mettre en valeur la chute, mais je n'ai pas aimé. Dommage, pour moi, ça a cassé la fin.

Pour les non-fictions, l'entrevue avec Bernard Werber est très intéressante à lire (comment en être autrement, quand c'est Élisabeth Vonarburg qui mène l'entretien!). Le texte sur le thème des pouvoirs psychiques dans la science-fiction, de Sébastien Chartrand propose un survol historique, mais escamote rapidement l'état présent. Enfin, les Carnets du futurible sont toujours de la même qualité impressionnante. Le sujet de ce numéro: Sexe et robots!


En conclusion, un bon numéro à la fois pour les fictions et les non-fictions, qui prennent cette fois-ci une bonne part du numéro. Depuis peu, la chronique Sci-néma a fait un retour dans les pages de la copie papier. Y a-t-il un manque de fictions chez Solaris, ou est-ce un choix éditorial d'accorder plus d'espace à la non-fiction? J'avoue que j'aimerais bien m'y essayer, à la non-fiction, mais il faudrait d'abord trouver un sujet que je maîtrise...

22 mai 2014

Les séries (pas celles de la Coupe Stanley)

J'achève tranquillement le cinquième livre de A Song of Ice and Fire. J'ai lu de façon marathonienne cette série depuis le mois de décembre (cinq livre assez volumineux en six mois, pour moi, c'est un heureux exploit). Là, je me retrouve devant l'éternelle question: que lire ensuite?

Le sixième livre n'est pas encore terminé. Et je regarde, sur mon bureau, le cinquième livre de Tyranaël.

Le souci, avec les séries, c'est que lorsque je lis les livres trop séparés, je me sens un peu déconnectée. Je n'ai pas la meilleure mémoire des livres que je lis, alors je me sens perdue pendant un moment et j'ai souvent l'impression qu'un tas de détails m'échappent. C'est pour ça que j'ai fait mon marathon. Mais voilà,¸ Tyranaël, ça fait un bout que je l'ai commencé. La question: est-ce que je relis depuis le début? Plutôt intense, non? Et quand le sixième de A Song of Ice and Fire va sortir, je ne vais pas tout relire ça!
Bon, j'aurais tout le temps du monde, je ne dis pas, mais mon temps de lecture est assez limité, alors je préfère éviter les relectures.

Je crois que je vais me lancer dans le cinquième de Tyranaël. Sinon, plus je repousse, plus la reprise sera difficile. Je vais  peut-être tout de même survolé les volumes précédents, juste pour me les remettre en tête. Surtout que les histoires sont plus éclatées et moins chronologiques que A Song of Ice and Fire. Faudrait aussi que je termine la trilogie de Mars de Kim Stanley Robinson.

Coudon, j'en ai combien des séries que je n'ai pas terminées?
(PS: j'ai lu les six de Dunes... mais je n'ai jamais terminé Darkover, même si je les ai presque tous ici... mais c'est comme Pern, les séries interminables...)

Supplément:
Bon, j'ai lu The Naked Sun d'Asimov, et ça faisait un bout que j'avais lu  The Caves of Steel. Le choc n'a pas été trop mal, je me suis replongée assez bien dans le monde. Sauf que je ne me souviens plus du dénouement de The Caves of Steel... Je vais aller jeter un petit coup d'oeil (l'avantage du livre papier, ça se consulte mieux sur le qui-vive!).

15 mai 2014

Lecture rapide

Je vois souvent des livres ou des annonces passer à propos de la lecture rapide, et je suis tentée.
Tentée parce que j'ai peu de temps et que je lis - selon moi - plutôt lentement. Cependant, outre que je suis gênée, je n'ai jamais fait le pas vers l'apprentissage de la lecture rapide.


D'une manière un peu paradoxale, je n'ai pas le goût d'y investir le temps et de risquer une première lecture si les résultats ne sont pas au rendez-vous. Voyez-vous, j'ai peur d'échanger quantité pour qualité. Je retiens déjà trop peu de ce que je lis et je ne remarque pas assez les éléments stylistiques (c'est ma faiblesse) à la vitesse (lenteur?) à laquelle je vais, que restera-t-il si j'accélère le tempo?

C'est comme les régimes ou les trucs pour moins dormir, ça a toujours l'air trop beau pour être vrai. (Ok, je ne fais pas de régime, mais je dors comme une marmotte, j'aimerais bien réduire mon temps de dodo... j'ai déjà essayé avec des résultats désastreux!)

Avez-vous essayé des techniques de lecture rapide? Avec quels résultats?

12 mai 2014

Retour sur Boréal 2014

Avec une semaine de retard, voici mon petit retour sur Boréal 2014.

Arrivée le vendredi soir de Montréal avec le garçon, j'ai fait mon apparition au Congrès le samedi très tôt.

Je me sens toujours un peu gênée, incertaine. Je suis timide, que voulez-vous.

Bien sûr, j'ai assisté à plusieurs tables-rondes, et j'ai même intervenu! Surtout, j'ai animé non pas une, mais TROIS tables-rondes! Elle s'énerve la madame. Je dois dire que pour la première (Une fois en librairie, les littératures de l'imaginaire, comment ça se vend?), j'aurais peut-être eu plus ma place en participante. Je tendais trop à intervenir plutôt qu'à ramener et encadrer le débat. Pour la seconde (Qu'y a-t-il derrière la porte?), outre la surprise de la porte sortie d'un exposé oral d'il y a 17 ans (fait par Frédéric Raymond lui-même), je n'avais pas assez bien rassemblé mes questions, développé mon sujet. Il y a eu des moments creux. Une chance qu'Yves Ménard était sur le panel! Enfin, le troisième, celui sur les tabous, j'ai un peu manqué de confiance - intimidée peut-être? - et je n'ai pas commencé comme j'aurais voulu, mais le tout s'est bien déroulé. Bref, encore positif comme expérience et je compte continuer à animer des tables-rondes. Participer? Je me sens encore bien peu connaissante pour m'y risquer.

Parlant de participation, je me suis déguisée pour la mascarade!!! Un vieux costume (sur lequel j'aurais dû laisser les bouts de moisissures pour donner du caractère!), mais c'était marrant, ça cassait la glace. Bravo à Martin Mercure pour son barbare et à la jeune femme en Léane (zut, me souviens plus du nom), le costume était à baver. En fait, bravo à tous pour les participations, c'était super festif.




Enfin, j'ai remporté mon deuxième prix Solaris. Je le savais d'avance, mais la réaction de la salle était géniale. Et j'ai encore bafouillé (je m'étais préparée, je le jure, mais que voulez-vous, crampe au cerveau), mais au moins, cette fois-ci, j'ai pas oublié de remercier le mari et le garçon. Donc surveillez le prochain Solaris, j'y serai! (Et je promets d'y faire une nouvelle apparition plus rapidement. Trois ans, c'est trop long!)

27 avr. 2014

Chèque pour critique

J'ai reçu ma première rémunération pour une critique il y a peu.

J'ai pris conscience alors que je ne m'étais pas réessayée à la critique, et que j'avais un peu délaissé ce côté de mon blogue.
Il faut dire que, depuis le début de l'année, je suis plutôt prise par A Song of Ice and Fire. Ce qui n'est pas de la courte lecture.
En plus, comme nous voulons faire un coin "suggestions des employés" au travail, le tout pourrait très bien se rejoindre. Me reste plus qu'à y mettre les fonds.

J'ai cette bizarre habitude que, quand je réussis quelque chose, plutôt que de me motiver, ça me stresse encore plus. Stress de performance? Un peu ridicule, non?

18 avr. 2014

Animations au Congrès Boréal

L'an dernier, j'avais tenté ma première animation au Congrès Boréal et j'avais beaucoup aimé.

Alors cette année, je récidive! Non pas avec une, mais trois animations de tables-rondes! J'abuse, j'abuse, je sais :).

Voici donc mon horaire, en grande primeur (bon, d'habitude, on fait la promotion des tables dont est participant, mais je n'ai pas encore atteint ce degré d'expertise). Je garde secrète l'identité des invités prestigieux.

Samedi, 15h:
Une fois en librairie, les littératures de l'imaginaire, comment ça se vend?
Ici, ma grande (keuf keuf) expérience en librairie me permettra de ne pas avoir l'air d'un poisson dans le désert et, idéalement, d'orienter la discussion de façon constructive.

Samedi, 17h:
Qu'y a-t-il derrière la porte?
La porte est un élément de décor qui peut paraître anodin. Pourtant,dans le cadre des genres de l'imaginaire, elle peut ouvrir sur une histoire complète. Qu'elle soit inter-dimensionnelle ou simplement battant d'armoire, qu'est-ce qui pousse un auteur à utiliser des portes?
Pensez-y, toutes les portes qui mènent vers ailleurs, celles qui empêchent quelqu'un d'entrer, ou encore de sortir. Celles qui se referment derrière nous, les autres qui s'ouvrent devant. Celles derrières lesquelles des choses se cachent. Elles sont PARTOUT.

Dimanche, 11h:
Les tabous de la SF au 21ème siècle.
Est-ce que les avancées technologiques dans la SF bousculent les tabous sociaux du 21ème siècle? Jusqu'à quel point peut-on aller dans la fiction?
Première question: quels sont les tabous sociaux les plus importants du 21ème siècle?
 

Soyez nombreux, soyez joyeux et participez, ça rendra le tout encore plus intéressant!!!

5 avr. 2014

Afternoon Tea au Ritz

Il y a deux semaines - attendez, déjà deux semaines? Il faut que j'écrive mes billets dès que les idées me viennent, plutôt que de les laisser mariner pour aucune raison à part l'angoisse de ce que les gens vont en penser...

Reprenons.

Il y a deux semaines, je suis allée prendre le Afternoon Tea au Ritz, fabuleuse invitation de la part de ma soeur Myriam. Quelle expérience!

D'abord, le décor: le hall des palmiers, juste passé la réception, avec huit tables pour deux à huit personnes. Il y a les chaises de bois, les fauteuils aux riches tissus qui vous avalent, les divans, le foyer, le plafond en arche peinturé avec lesdits palmiers et, au bout, un escalier menant à un demi-étage avec d'autres places. Tout au fond, d'immenses portes qui, lorsqu'elles s'ouvrirent brièvement, me laissèrent entrevoir  une salle avec une salle avec un lustre. Une salle de réception ou une salle de bal.

Ensuite, les gens: des couples d'asiatiques assez jeunes, clients de l'hôtel, vêtus décontractés. Des couples plus âgés. Un groupe de six personnes au moins, de tous les âges, dont la plus jeune semble avoir une dizaine d'années, en robe du dimanche avec une médaille autour du cou. Enfin, le personnel: deux serveur en veston noir sur chemise blanche et un troisième, maître d'hôtel peut-être, en complet, pas très grand avec de petites lunettes et une voix grave d'annonceur radio à faire rêver. Pour le service, inutile de dire que c'était impeccable. Ça fait du bien, de se faire servir avec respect, c'est comme une journée au spa ou un bain. Ne vous méprenez pas,  ce n'est pas tellement l'aspect service qui flatte, mais bien l'aspect respect, la politesse qui donnent le goût de dire merci après, et ça aussi ça fait du bien.

Puis le goûter. Parce qu'avec le thé viennent les scones (les meilleurs en ville. Sérieusement. Mis au repos 48h. Mmmmmmh), les petits sandwich - c'est un rituel anglais après tout - et les mini-pâtisseries, dont une tartelette à l'érable qui nous a fait pleurer. Oui, j'ai pleuré parce qu'une tartelette goûtait le paradis.

Finalement, le thé - c'est pour ça que nous étions venues, non? En fait, ma soeur ne boit jamais de thé, mais pour mon plaisir, elle a fait cette exception et a choisi un thé aromatisé à la canneberge, pour adoucir le tout. De mon côté, j'ai choisi un thé qui ne ressemblait à rien de ce que j'avais à la maison: un lapsang souchong, un thé fumé. J'adore tout ce qui est fumé, mais pour le thé fumé, j'ai eu la mauvaise expérience d'un thé russe très fort. Celui-là est un nouveau favori. Je dois m'en procurer!

Je ne savais même pas que ça se faisait, le rituel à l'anglaise, dans les hôtels. Mon mari, quand je lui en ai parlé, trouvait ça tout-à-fait normal, car il a travaillé dans des hôtels en Angleterre. À toutes les fins de semaine, au Ritz et au Reine-Élizabeth. Pensez à réserver!


24 mars 2014

"Et là, il ouvre les yeux."

Ce n'est pas facile de trouver la bonne fin. Combien d'histoires (films ou livres) ont-ils été gâchées par une fin décevante. Il s'agit souvent de trouver le moment adéquat où couper l'histoire.

Trop tôt et le lecteur restera sur sa faim. Dans les nouvelles surtout, il y a cet attrait pour l'histoire à chute. Mais il y a une différence entre la chute et la confusion! Aussi, parfois nous n'osons pas suivre l'histoire jusqu'au bout, car elle peut nous mener à un endroit différent - et pas nécessairement confortable - de ce que nous prévoyions. Lâcher prise est essentiel, plusieurs auteurs le disent, mais cela demeure difficile.

Trop tard, la sauce s'étire. On en dit trop, on se répète. On se sent obligé d'expliquer ce que le lecteur a déjà compris et/ou interpréter. Ou encore on tient à contrôler ce que le lecteur imaginera comme suite aux personnages et on se lance carrément dans une nouvelle histoire, ou encore les petites lignes ajoutées à la fin des films biographiques qui nous disent ce que tout un chacun est devenu.

Il s'agit aussi de trouver la fin adéquate au texte lui-même, de répondre aux attentes (plus importantes dans une saga de six livres qu'une nouvelle de quatre pages... quoique...).

Peu importe, dès que j'ai des difficultés avec une fin, le mari me répond avec sa fin de prédilection: "Et là, il ouvre les yeux."

Je crois qu'à chaque fois, je veux lui arracher les yeux, pour qu'il ne puisse plus les ouvrir!
S'il y a un symptôme par excellence de s'être enligné dans un cul-de-sac et de ne pas avoir voulu retravailler, ou encore de ne pas oser assumer complètement ce qu'on a écrit, c'est bien celui-là!!!

Certes, cette fin peut correspondre à une histoire. Sûrement. Dans un des multiples univers en existence. Peut-être devrait-on lancer ce défi-là: écrire une histoire où cette fin ne relève pas de la bouche d’égout salutaire ou de la pleutrerie profonde.

22 févr. 2014

Moyen d'écriture à éviter

J'écris encore à la main. Surtout le premier jet d'une nouvelle. Je me souviens - dans ma folle jeunesse - je me souciais entre autres de la couleur de l'encre. J'avais toutes les couleurs de d'arc-en-ciel à portée de la main, pour que je puisse rédiger dans la teinte qui convenait à mon humeur.

Il m'arrivait aussi d'écrire au crayon de plomb. Ce qui m'est arrive peu avant les Fêtes. Erreur!!!

Aujourd'hui, pour me changer les idées dans une salle d'attente, je décide de poursuivre cette histoire. Bon, pour s'y remettre, il faut bien relire un peu. Horreur! Tous les mots écris au plomb sont brouillés, le frottement des pages ayant étendu le graphite. Me voilà donc avec une première étape de déchiffrage.

Donc: on n'écrit plus au plomb, à moins d'être sûre - mais alors là, vraiment sûre - de retranscrire dans les jours qui suivent!

11 févr. 2014

Problème anticipé de longueur

Je suis en train de retranscrire à l'ordinateur une nouvelle dont j'ai fini le premier jet - écrit à la main - il y a moins d'un mois. C'est pour un appel de texte spécifique, avec date de tombée et longueur maximale.

D'abord, je ne suis pas très bonne avec les dates de tombée. J'écris beaucoup trop lentement. Mes idées prennent du temps à se former. Il faudrait que j'aie un texte déjà à demi rédigé et cogité qui colle au thème lorsque celui-ci est annoncé.
Bref, la date de tombée, c'est mortel.

Ensuite, bien que la thématique ne soit pas un problème ce coup-ci, me voilà déjà rendu au tiers de la longueur maximale... et je n'ai définitivement pas retranscrit le tiers du manuscrit!!! Oups, ça sent la coupure! Bon, une première stratégie serait d'amputer le début, mais celui-là m'a pris assez de temps à écrire, et écrire, et réécrire pour trouver le bon point d'entrée, je préférerais ne pas y toucher en premier ressort. Ensuite, j'ai peur que mon calcul me pousse à tronçonner en même temps que je retape. D'accord, ça agit aussi comme réécriture, cette retranscription, mais je ne veux pas partir en peur non plus! Je pourrais rendre le tout inintelligible et ne pas m'en rendre compte parce que tout est si clair dans ma tête (ah, te voilà lecteur-cobaye, j'aurai besoin de tes services).

Bon, oui, je m'énerve pour rien. Mais si mon histoire ne peut pas être coupée? Ça se peut, non?

3 févr. 2014

Descriptions vestimentaires

Je suis en train de lire le deuxième livre de A Song of Ice and Fire et je ne peux m'empêcher de remarquer l'abondance de descriptions vestimentaires.

Dans mes propres écrits, je me lance peu dans ce type de description. Il faut vraiment qu'il y ait une raison pour que j'en parle. Pour plusieurs raisons:

J'ai souvent l'impression de faire une liste d'épicerie.

Quand c'est juste pour décrire des beaux vêtements d'époque ou de gala (comme je le remarque dans ce que je lis en ce moment, même si je me doute que c'est pour donner une ambiance, pour ajouter au réel, car il décrit aussi les vêtements communs), j'ai l'impression de lire de la fanfiction (c'est fou la description incluse pour un texte de pas même 1000 mots!  Oui, je sais, je dois arrêter de lire de la fanfic).

Comme j'écris de la SF, j'ai la crainte de tomber dans le syndrome Star Trek: une planète où tout le monde est habillé pareil, avec une ou deux variantes de couleur. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est comme si tout l'univers, sauf la Terre, ne jurait que par l'uniforme, même si celui-ci est civil. Et les couleurs!!! Oui, j'ai des malheureux flashbacks d'épisode de The Next Generation et Deep Space Nine.

Bon, je pense que dans tout ça, je dois apprendre à visualiser surtout. Je crois que tout est toujours un peu trop flou quand je commence à écrire, alors j'y vais à l'improviste, et je tombe dans les clichés.

PS: petit billet bref pour s'y remettre après deux semaines.

20 janv. 2014

Tsé, les noms de personnages, surtout les noms de famille.

Quand j'écris, mes personnages principaux ont un prénom dans ma tête. Parfois, ça prend un peu de débroussaillage pour savoir si c'est Naomie ou Noémie, parfois c'est évident. Et pour certaines histoires, je développe un modèle de variation pour générer des noms.

Je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas trop de souci avec les prénoms. Les noms de famille, c'est une autre histoire. Peut-être est-ce parce que je les vois trop attachés à des connotations géographiques ou culturelles. Peut-être est-ce aussi parce que j'ai de la difficulté à croire qu'ils resteront inchangés dans les prochains siècles. S'il y a quelque chose qui se transforme dans le temps, ce sont les noms de famille. Bien sûr, avec la technologie, oui les choses bougent plus vite, mais ce genre de choses acquière une immuabilité: il y a une trace répandue de l'orthographe, et les gens sont plus lettrés, ça arrive moins souvent de se voir attribuer "Bernard" comme nom de  famille parce que le curé s'est fait dire que c'est le gars à Bernard qu'il vient de baptiser. Vous ne voulez pas savoir quel était vraiment mon nom de famille à l'origine (il y a 300 ans)...

Pour aggraver les choses, quand un personnage pense à un autre perso, en général, on fait référence au nom de famille pour les gens qui ne lui sont pas familiers, et moi, j'ai toujours le réflexe de mettre le "monsieur" ou "madame" devant. C'est plus poli, pis appeler quelqu'un "Rouillard", même quand c'est juste dans sa tête, ça fait mal embouché. Bon, ça c'est peut-être juste moi...

Bref, ce soir, à la fin du dessin animé que regardait mon garçon, je me suis mise à lire attentivement les noms au générique. Qui sait, ça peut donner des idées.

9 janv. 2014

Lecture au travail

Maintenant que je fais un effort consciencieux pour prendre ma pause de dîner au travail, je me retrouve avec un peu de temps de lecture. Juste un peu de temps. Parce qu'il faut manger dans cette histoire.

Ce midi, comme j'avais terminé mon livre hier soir et que je n'avais pas encore arrêté mon choix pour ma prochaine lecture, j'ai décidé de faire comme bien des employés de librairie: j'ai décidé de mieux connaître ma marchandise. Donc j'ai pris un livre que j'ai commencé à lire.

Et là, il y a deux choses frustrantes:
1. Comme c'est un livre du boulot, je vais avancer à coups de 20-25min, donc pas très vite. Et lire en diagonal, je n'y arrive pas trop.
2. Je suis maladroite.C'est très risqué pour ledit livre. Je pourrais faire dégoûter un truc dessus, renverser mon yogourt, j'sais pas trop. C'est stressant!

Je vais voir si je continue, ou si je ne finis pas par juste magasiner et prendre le livre à la bibliothèque (parce que mon budget livre est plutôt inexistant).

6 janv. 2014

Résolution 2014 #3: Lire plus

Oui, parce que vous parlez de la numéro 1 en premier, c'est tellement cliché!!!

En fait, ce n'est pas tellement une résolution qu'une amélioration de mon choix et une utilisation de Goodreads pour faire le suivi.

Je veux lire une vingtaine de livres cette année. Je ne sais pas combien j'en ai lu l'an dernier, et ma mémoire n'étant plus ce qu'elle a déjà été (je blâme les dépressions de ma vingtaine), j'ai décidé de profiter de Goodreads (j'y ai un compte depuis quelques mois déjà) pour m'aider dans mon suivi.

Je crois que cet objectif est, contrairement à ce que je me fixe d'habitude, plutôt réalise. Comme mentionné, je ne sais pas à combien de livres je suis, mais c'est au moins un par mois. Ensuite, l'an dernier, j'ai passé beaucoup - vraiment BEAUCOUP - de temps à lire de la fanfiction (je ne vous révélerai pas mes plaisirs coupables en vous révélant les sujets qui ont provoqué ces descentes infernales... quand je commence, je liquide tout... aaaarrgh). Si je prends ce temps-là à lire des livres choisis, plus élaborés... ça ne devrait pas trop être difficile.

Cette année, mes résolutions étant interdépendantes, je dois dire que celle-ci est particulièrement influencée par la résolution #5: prendre ma demi-heure de pause dîner au travail (présentement, je prends 10 minutes pour engloutir malsainement mon repas souvent froid parce que je l'ai réchauffé, je suis partie réglé un truc, j'ai été interrompue quatre fois sur le chemin du retour, j'ai oublié que j'avais réchauffé mon lunch...). Exemple, aujourd'hui: j'ai eu le temps de lire quelques pages! Et ça me garde "dans le bain", ce qui fait que je suis plus portée à lire dans le métro matins et soirs (au début, je rechignais devant ces courtes 20 minutes... je craignais que le temps trop hachuré m'empêche de bien suivre l'histoire... bah, des excuses tout ça!).

Ah, en passant, j'ai fini mon premier livre (ok, il a été commencé en 2013... c'est-ti de la triche?): A Game of Thrones. 

En espérant que ça me prenne pas trois semaines choisir ma prochaine lecture!!!

Ah, pis aussi, ça serait bien que je récidive avec des critiques, non??? Si je pouvais en faire publier une ou deux...