27 avr. 2014

Chèque pour critique

J'ai reçu ma première rémunération pour une critique il y a peu.

J'ai pris conscience alors que je ne m'étais pas réessayée à la critique, et que j'avais un peu délaissé ce côté de mon blogue.
Il faut dire que, depuis le début de l'année, je suis plutôt prise par A Song of Ice and Fire. Ce qui n'est pas de la courte lecture.
En plus, comme nous voulons faire un coin "suggestions des employés" au travail, le tout pourrait très bien se rejoindre. Me reste plus qu'à y mettre les fonds.

J'ai cette bizarre habitude que, quand je réussis quelque chose, plutôt que de me motiver, ça me stresse encore plus. Stress de performance? Un peu ridicule, non?

18 avr. 2014

Animations au Congrès Boréal

L'an dernier, j'avais tenté ma première animation au Congrès Boréal et j'avais beaucoup aimé.

Alors cette année, je récidive! Non pas avec une, mais trois animations de tables-rondes! J'abuse, j'abuse, je sais :).

Voici donc mon horaire, en grande primeur (bon, d'habitude, on fait la promotion des tables dont est participant, mais je n'ai pas encore atteint ce degré d'expertise). Je garde secrète l'identité des invités prestigieux.

Samedi, 15h:
Une fois en librairie, les littératures de l'imaginaire, comment ça se vend?
Ici, ma grande (keuf keuf) expérience en librairie me permettra de ne pas avoir l'air d'un poisson dans le désert et, idéalement, d'orienter la discussion de façon constructive.

Samedi, 17h:
Qu'y a-t-il derrière la porte?
La porte est un élément de décor qui peut paraître anodin. Pourtant,dans le cadre des genres de l'imaginaire, elle peut ouvrir sur une histoire complète. Qu'elle soit inter-dimensionnelle ou simplement battant d'armoire, qu'est-ce qui pousse un auteur à utiliser des portes?
Pensez-y, toutes les portes qui mènent vers ailleurs, celles qui empêchent quelqu'un d'entrer, ou encore de sortir. Celles qui se referment derrière nous, les autres qui s'ouvrent devant. Celles derrières lesquelles des choses se cachent. Elles sont PARTOUT.

Dimanche, 11h:
Les tabous de la SF au 21ème siècle.
Est-ce que les avancées technologiques dans la SF bousculent les tabous sociaux du 21ème siècle? Jusqu'à quel point peut-on aller dans la fiction?
Première question: quels sont les tabous sociaux les plus importants du 21ème siècle?
 

Soyez nombreux, soyez joyeux et participez, ça rendra le tout encore plus intéressant!!!

5 avr. 2014

Afternoon Tea au Ritz

Il y a deux semaines - attendez, déjà deux semaines? Il faut que j'écrive mes billets dès que les idées me viennent, plutôt que de les laisser mariner pour aucune raison à part l'angoisse de ce que les gens vont en penser...

Reprenons.

Il y a deux semaines, je suis allée prendre le Afternoon Tea au Ritz, fabuleuse invitation de la part de ma soeur Myriam. Quelle expérience!

D'abord, le décor: le hall des palmiers, juste passé la réception, avec huit tables pour deux à huit personnes. Il y a les chaises de bois, les fauteuils aux riches tissus qui vous avalent, les divans, le foyer, le plafond en arche peinturé avec lesdits palmiers et, au bout, un escalier menant à un demi-étage avec d'autres places. Tout au fond, d'immenses portes qui, lorsqu'elles s'ouvrirent brièvement, me laissèrent entrevoir  une salle avec une salle avec un lustre. Une salle de réception ou une salle de bal.

Ensuite, les gens: des couples d'asiatiques assez jeunes, clients de l'hôtel, vêtus décontractés. Des couples plus âgés. Un groupe de six personnes au moins, de tous les âges, dont la plus jeune semble avoir une dizaine d'années, en robe du dimanche avec une médaille autour du cou. Enfin, le personnel: deux serveur en veston noir sur chemise blanche et un troisième, maître d'hôtel peut-être, en complet, pas très grand avec de petites lunettes et une voix grave d'annonceur radio à faire rêver. Pour le service, inutile de dire que c'était impeccable. Ça fait du bien, de se faire servir avec respect, c'est comme une journée au spa ou un bain. Ne vous méprenez pas,  ce n'est pas tellement l'aspect service qui flatte, mais bien l'aspect respect, la politesse qui donnent le goût de dire merci après, et ça aussi ça fait du bien.

Puis le goûter. Parce qu'avec le thé viennent les scones (les meilleurs en ville. Sérieusement. Mis au repos 48h. Mmmmmmh), les petits sandwich - c'est un rituel anglais après tout - et les mini-pâtisseries, dont une tartelette à l'érable qui nous a fait pleurer. Oui, j'ai pleuré parce qu'une tartelette goûtait le paradis.

Finalement, le thé - c'est pour ça que nous étions venues, non? En fait, ma soeur ne boit jamais de thé, mais pour mon plaisir, elle a fait cette exception et a choisi un thé aromatisé à la canneberge, pour adoucir le tout. De mon côté, j'ai choisi un thé qui ne ressemblait à rien de ce que j'avais à la maison: un lapsang souchong, un thé fumé. J'adore tout ce qui est fumé, mais pour le thé fumé, j'ai eu la mauvaise expérience d'un thé russe très fort. Celui-là est un nouveau favori. Je dois m'en procurer!

Je ne savais même pas que ça se faisait, le rituel à l'anglaise, dans les hôtels. Mon mari, quand je lui en ai parlé, trouvait ça tout-à-fait normal, car il a travaillé dans des hôtels en Angleterre. À toutes les fins de semaine, au Ritz et au Reine-Élizabeth. Pensez à réserver!